dimanche 29 juillet 2007

Ca c'est Cergy!

"Félicitations!"

C'est ainsi que commence la lettre que j'ai reçu de l'Essec la semaine dernière dans laquelle se trouvait mon certificat de diplôme. Ce courrier que j'ai ouvert comme n'importe quel autre n'était pourtant pas quelconque, c'est celui qui mettait un terme à ma vie d'étudiant. Ce n'est pas rien!

Car en disant adieu à l'Essec je dis aussi adieu à un rythme de vie ultra sympa: 3h de cours par jour seulement, des soirées toutes les semaines voire plusieurs fois par semaine, un campus constamment en activité, des assoces par dizaines et des jeunes par centaines à portée de main: le panard total! Tout ça va me manquer c'est sûr.

D'un autre côté, en finir avec l'Essec c'est aussi en finir avec Cergy, et ça c'est un mal pour un bien. Très honnêtement Cergy ce n'est pas si mal qu'on le pense souvent mais ce n'est pas non plus aussi paradisiaque que la mairie veut bien nous le faire croire (voir la campagne de communication). Alors OK, le parc, les étangs, les bois, tout ça c'est agréable mais, sans même évoquer la fameuse interconnection du RER A à Nanterre-Préf qui saute pour un oui ou pour un non et qui rend la ville difficile d'accès, Cergy c'est infesté de jeunes individus dont on se passerait volontiers (voir notamment un de mes articles précédent "Merci l'ami!"). D'aucun les appelerait des "racailles" et finalement... ben, oui c'est exactement ce qu'ils sont. Du coup on fait constamment attention, on est systématiquement sur ses gardes. C'est fatiguant.

En 4 années je n'ai pas eu trop à me plaindre: un sac et un téléphone volé. Ça aurait pu m'arriver à Paris aussi (d'ailleurs ça m'est arrivé à Paris aussi!) et puis ça s'était fait sournoisement et donc sans violence. Il y a 2 jours je m'apprêtais donc à quitter Cergy sans jamais mettre fait agresser. J'étais content de moi. C'était il y a 2 jours...

Entre temps il y a eu 5 blacks, mon téléphone (décidément) et moi à Cergy Le Haut. C'est là que le fan de documentaires animaliers que je suis a compris ce que doit ressentir une pauvre petite gazelle isolée dans la savane au milieu des lions. Autant vous dire que les bookmakers du coin ne donnaient pas cher de ma peau.

Et pourtant! Comme cela arrive parfois dans la savane, je m'en suis tiré. Telle la gazelle je suis tombé dans le champs. Une fois. Deux fois. Et par 2 fois je me suis relevé évitant les coups de griffes et donnant à mes petites jambes carte blanche pour me sortir de ce mauvais pas.

Au final j'en suis quitte pour une belle poussée d'adrénaline et un jean à laver mais je peux dire que l'agression à Cergy "c'est fait!". Et quant à mes adieu à cette ville, c'est sans regret comme dirait l'autre!

lundi 16 juillet 2007

Y a t-il (besoin d’) un pilote dans l’avion?

Qui n’a jamais vu de film catastrophe dans lequel il se passe un problème dans un avion de ligne qui perd soudainement ses 2 pilotes pour une raison ou pour une autre (attentat raté, épidémie, explosions diverses, orage, serpents à bord ou simplement tourista aigüe du commandant) ? Personne évidemment car une telle situation est bien trop effrayante pour qu’Hollywood ne nous la serve pas régulièrement sur grand ou petit écran et généralement dans des nanards.

Et pourtant, faut-il vraiment avoir peur dans une telle situation ? Pour tous ceux qui répondraient oui à cette question, cet article devrait vous rassurez.

Je veux en effet mettre ici fin à une idée reçue. Je l’ai appris par hasard et si je ne l’avais pas entendu de la bouche même d’un commandant de bord je ne l’aurai pas cru mais un avion peut techniquement se poser tout seul, sans intervention humaine. Le pilote automatique ne peut pas gérer tous les paramètres (type remettre les gazs en cas de problème sur la piste, etc...) et cela explique que les pilotes restent une denrée rare, précieuse, chouchoutée et payée comme telle mais le principe est là: en l'absence de pilote, pas la peine de trouver un passager qui aurait vaguement pris une leçon de pilotage il y a 15 ans pour tenter de sauver tout le monde, la technologie est là pour nous protéger.

Surprenant non ?
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Les détails du vol
... à venir ...

mercredi 11 juillet 2007

What's next?

After I’ve graduated in France, I went to live for one year with Vicky and Floyd in Durand, Michigan. For many reasons this year was one of the happiest of my life. I didn’t have to worry about having good grades (although being who I am, I was making sure I did), I was in a way in vacations for the entire year, my family was great (and this is a HUGE understatement), I was playing soccer (I need to mention here that I went to the girl soccer team camp which probably was my best week of vacation ever because a/ it was in Florida and b/ I was litteraly surrounded by 20 to 30 beautiful girls…). Although the main point of the all trip was simply to come back fluent in English (it turns out I rather learn American, which is a bit different) I also discovered and experienced many things among which Track & Field (such a fantastic memory) and baseball.

About baseball though, there is one thing I’ve always been a bit disappointed about. On the one day I went down to
Detroit to actually see a real baseball game, this very game got cancelled because of the rain. It was too close from my flight home to make it to another game and I never got to attend a game that year.

Ever since I’ve been crazy about baseball. But living in France offers very little occasion (if any at all) to watch or play baseball. 4 years ago, while in Japan where baseball is big too, I got to finally see a game. But it didn’t had the taste of MLB.

So when flying over the Atlantic I heard that both co-pilots of my crew were heading to San Diego on the next day to catch a MLB game, I jump in the cockpit and made sure these 2 fellows would let me ride with them! Finally I had my game.

The Padres dominated the Atlanta Braves 8-5 and I got one more thing done on my to do list. What’s next?

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Les détails du vol

Vol
AF 074 à destination de LosAngeles, Etats-Unis (LAX)
Départ: 6 juillet, à 16h30
Retour: 9 juillet, à 16h45
Temps de vol: 11h

Appareil: Boeing B777-300

Equipage
: 14 PNC + 3 PNT
Heure locale: Paris - 9h

vendredi 6 juillet 2007

1983

4500 km d'Est en Ouest, 2500km du Nord au Sud, 4 fuseaux horaires et 17 fois la France, bref les Etats-Unis c'est grand. Très grand. Avec 12 villes desservies par Air France au départ de Roissy j'ajouterai même qu'il n'y a que le choix de l'embarras pour m'y envoyer. Et bien malgré ces statistiques vertigineuses c'est à Boston, dans la ville la plus irlandaise des Etats-Unis (même McDo a troqué sa couleur rouge pour du vert, c'est dire!), que j'ai posé le pied dimanche.

Alors certains parleront de coïncidence là où il faut en réalité voir un complot machiavélique qui dure depuis 24 ans!

Cela ne m'avait pas frappé avant ce week-end mais il est maintenant clair dans mon esprit qu'une force que je n'arrive pas encore à identifier (DGSE, CIA, KGB, IRA) cherche à m'envoyer en Irlande. Ma famille est mouillée la dedans, j'en suis sûr.

Tout à commencé dès ma naissance lorsqu'il a fallu me donner un prénom. Pierre, Paul ou Jacques auraient fait des prénoms charmants? C'est Sullivan qui m'est attribué. Le complot démarre. Petits, mes frères et moi avions chacun notre couleur de chambre et de serviette de table. Comme par hasard mes frères héritent du jaune, du rouge et du bleu ne me laissant que le vert...

Il y a 18 mois c'est l'implication de mon propre frère jumeau que je découvre. Sous prétexte d'une soirée qui tombe le jour de mon 23ème anniversaire il se met à me faire boire à nouveau avec pour but caché, j'en ai la certitude, de m'entraîner à encaisser la Guinness. En passant par Riverdance, les Corrs ou donc Boston, je pourrais trouver beaucoup d'autres exemples de ce que j'avance et surtout que je ne suis pas fou!

A l'heure de partir (Enfin! diront certains) à Dublin, je pense avoir trouvé qui me surveille depuis tout petit. Après tout, ne compare-t-on pas mon futur employeur à Big Brother?
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Les détails du vol
Vol AF332 à destination de Boston, Etats-Unis (BOS)
Départ: 1er juillet, à 13h15
Retour: 3 juillet, à 6h20
Temps de vol: 6h30
Appareil: Airbus A340-300 (capacité: 290 passagers)
Equipage: 10 PNC + 2 PNT
Heure locale: Paris - 6h