Et pendant ce temps là
Chicago, 12h15 (heure locale)
Mon avion vient d’atterrir. Le commandant nous annonce tout excité qu’on est en avance. Y’a de la belle neige blanche dehors ! Je sens qu’elles vont être sympas ces ptites vacances. Et puis ça commence bien, je suis pile à l’heure. En plus je crois que j’ai du bol aujourd’hui : une employée d’American Airlines m’a dit que le vol de 13h40 pour Détroit a été annulé mais le mien, celui de 17h05 (tout de même) est prévu dans les temps. Vraiment, elles commencent bien ces vacances.
Chicago, 18h30 (toujours heure locale)
Voilà 6h que je poireautte. Tous les vols sont soit retardés soit annulés. La cause ? Bof, j’en sais rien et on me l’a pas dit non plus. Je parierais volontiers sur la météo et cette fichue neige dégueulasse. Apparemment il y aurait un problème avec la tour de contrôle. Après 17h05, 18h05, 18h20 et 18h30 mon avion est maintenant prévu à 18h55. J’ai eu la bonne idée d’aller manger un bon plat de fettucini alfredo dans un des restos de la zone d’embarquement pendant que j’attendais. J’air regardé une finale de billard. Ce n’était pas du billard classique mais une compétition de « trick shots » (2 joueurs s’affrontent sur des coups complétement improbables). C’était très sympa à regarder. Ca m’a permis d’oublier un instant que je me fais chier. En attendant, ici c’est un peu le chaos. Les listes d’attentes s’allongent, les retards s’accumulent. Les gens restent néanmoins assez calmes et civilisés, ce qui est assez étonnant.
Chicago, 18h50 (on sait maintenant)
Un type sur liste d’attente propose $500 à quiconque accepte de lui laisser sa place dans l’avion. $500 pour continuer à se faire chier et pas arriver là où je dois arriver, non merci. Tout le monde fait le même calcul je crois parce que personne ne bronche. S’il revient avec une offre à $1000 je commencerai à y réfléchir.
Chicago, 18h53 (GMT-6)
Une employée d’AA rappelle le monsieur aux $500 à l’ordre et lui explique qu’il y a des règles et des listes et que ces $500 ne lui trouveront pas un siège dans l’avion. On n’est pas à Beyrouth ici.
Chicago, 19h05 (Paris -7 donc)
Je suis dans l’avion. Ma valise à roulette ne rentre pas dans les petits compartiments à bagages du jet dans lequel je viens de prendre place. J’ai du la lisser au pied de l’avion pour qu’il soit mis en soute. J’ai un mauvais pressentiment mais j’ai pas le choix.
Chicago, 19h07 (j’me demande si ils sont à l’heure d’hiver aussi ici)
Je suis assis au 12D au lieu du 11D. La fille du 12D me le fait remarquer. Sorry. Je me déplace.
Chicago, 19h10 (« qui vous l’a dit ? La p’tite souris. Mais que fait-elle ? … »)
Ma voisine téléphone à sa mère et lui (nous) apprend qu’à cause d’un excès de bagages 5 passagers qui avaient des cartes d’embarquement valables ont été débarqué. Les prochaines places dispo pour un vol vers DTW sont ce dimanche, dans 2 jours… J’aimerais pas être à leur place.
Chicago, 19h20 (…)
L’embarquement semble terminé. Une hôtesse raconte un truc sur les bagages laissés au pie de l’avion. J’ai pas pigé mais je sens qu’il va y avoir une merde. Putain j’ai mon ordi dedans. En même temps personne ne bronche. Je dois me faire du soucis pour rien. Bon allez je croise les doigts pour que j’arrive rapidos et que mes 2 valises m’attendent gentiment à l’arrivée.
Mon avion vient d’atterrir. Le commandant nous annonce tout excité qu’on est en avance. Y’a de la belle neige blanche dehors ! Je sens qu’elles vont être sympas ces ptites vacances. Et puis ça commence bien, je suis pile à l’heure. En plus je crois que j’ai du bol aujourd’hui : une employée d’American Airlines m’a dit que le vol de 13h40 pour Détroit a été annulé mais le mien, celui de 17h05 (tout de même) est prévu dans les temps. Vraiment, elles commencent bien ces vacances.
Voilà 6h que je poireautte. Tous les vols sont soit retardés soit annulés. La cause ? Bof, j’en sais rien et on me l’a pas dit non plus. Je parierais volontiers sur la météo et cette fichue neige dégueulasse. Apparemment il y aurait un problème avec la tour de contrôle. Après 17h05, 18h05, 18h20 et 18h30 mon avion est maintenant prévu à 18h55. J’ai eu la bonne idée d’aller manger un bon plat de fettucini alfredo dans un des restos de la zone d’embarquement pendant que j’attendais. J’air regardé une finale de billard. Ce n’était pas du billard classique mais une compétition de « trick shots » (2 joueurs s’affrontent sur des coups complétement improbables). C’était très sympa à regarder. Ca m’a permis d’oublier un instant que je me fais chier. En attendant, ici c’est un peu le chaos. Les listes d’attentes s’allongent, les retards s’accumulent. Les gens restent néanmoins assez calmes et civilisés, ce qui est assez étonnant.
Chicago, 18h50 (on sait maintenant)
Un type sur liste d’attente propose $500 à quiconque accepte de lui laisser sa place dans l’avion. $500 pour continuer à se faire chier et pas arriver là où je dois arriver, non merci. Tout le monde fait le même calcul je crois parce que personne ne bronche. S’il revient avec une offre à $1000 je commencerai à y réfléchir.
Une employée d’AA rappelle le monsieur aux $500 à l’ordre et lui explique qu’il y a des règles et des listes et que ces $500 ne lui trouveront pas un siège dans l’avion. On n’est pas à Beyrouth ici.
Je suis dans l’avion. Ma valise à roulette ne rentre pas dans les petits compartiments à bagages du jet dans lequel je viens de prendre place. J’ai du la lisser au pied de l’avion pour qu’il soit mis en soute. J’ai un mauvais pressentiment mais j’ai pas le choix.
Je suis assis au 12D au lieu du 11D. La fille du 12D me le fait remarquer. Sorry. Je me déplace.
Ma voisine téléphone à sa mère et lui (nous) apprend qu’à cause d’un excès de bagages 5 passagers qui avaient des cartes d’embarquement valables ont été débarqué. Les prochaines places dispo pour un vol vers DTW sont ce dimanche, dans 2 jours… J’aimerais pas être à leur place.
L’embarquement semble terminé. Une hôtesse raconte un truc sur les bagages laissés au pie de l’avion. J’ai pas pigé mais je sens qu’il va y avoir une merde. Putain j’ai mon ordi dedans. En même temps personne ne bronche. Je dois me faire du soucis pour rien. Bon allez je croise les doigts pour que j’arrive rapidos et que mes 2 valises m’attendent gentiment à l’arrivée.