Atelier de négo [4/10]
Le Cambodge, étape culturelle et gastronomique, à peine quitté, c’est à Bangkok que mon tour operator a décidé de m’emmener. Le gros intérêt de BKK c’est son côté ville débordante de vie et d’énergie, foisonnante, grouillante de monde.
L’un de ses aspects les plus amusants c’est le constant jeu de négociation auquel il faut se livrer. Steven, bien rôdé à l’exercice puisque venant pour la 3ème fois, m’a rapidement confié quelques conseils utiles pour ne pas trop se faire enfler.
1/ Eviter de négocier en premier l’objet qu’on souhaite acheter, commencer par faire descendre les prix sur 1 ou plusieurs produits sans intérêt
2/ Lorsque le vendeur annonce un prix (100 bats par exemple), faire une contre offre s’élevant à 10% du prix (10 bats)
3/ Ne jamais augmenter trop vite au point de parfois augmenter ridiculement peu (ex : 100 bats annoncés vs 10 offerts, puis descente du prix à 50 bats, nouvelle offre à 13 bats, etc…)
4/ Evidemment chercher pointilleusement LE défaut (facile sur de la contre façon) à mettre en avant
5/ Si tu comptes acheter 10 exemplaires du même article, demander un rabais si tu en prends 2, puis un nouveau rabais si tu en prends 3, puis un nouveau rabais pour 4, etc… Ne surtout pas annoncer que tu en veux 10 immédiatement.
Malgré tous ces bons tuyaux que j’ai scrupuleusement utilisé avec plus ou moins de succès, il est une chose que je n’ai pas négocié : l’heure que j’ai passé à me faire masser les pieds. Connue pour ses prostituées et ses massages, si j’ai volontairement zappé les ping pong show je ne pouvais pas quitter la Thaïlande sans me payer un « foot massage » dont mes pieds avaient bien besoin après une semaine de marche.
Fauteuils inclinables en cuir, lumière tamisée, musique relaxante, … telle était l’ambiance de la salle dans laquelle 5 masseuses attendaient Tibault, Morgan, Marta, Steven et moi. Impossible de décrire la perfection de ce massage mais je crois que si le Paradis existe, c’est bien à cela qu’il doit ressembler. J’ai passé une heure entre état de conscience (pour profiter au mieux de chaque instant) et sommeil léger (tant il était facile de s’endormir dans de telles circonstances) sans pour autant jamais être sûr de où s’arrêtait la réalité et où commençait le rêve…
En sortant, alors que j’avais l’impression que mes pieds allaient me permettre de m’envoler et que j’étais encore dans un état second, l’un des outils utilisés pendant le massage et que j’avais décidé d’acheter se trouva en vente juste en face de moi sur une étale. Prix annoncé : 65 bats. Je ne suis plus au Paradis mais bien de retour à BKK. Réveil brutal. Je me mets à marchander avec une contre offre à 10 bats…
Demain : Une Porsche, une vache, une patate [5/10]
> Bonus : One Night in Bangkok, by Murray Head
L’un de ses aspects les plus amusants c’est le constant jeu de négociation auquel il faut se livrer. Steven, bien rôdé à l’exercice puisque venant pour la 3ème fois, m’a rapidement confié quelques conseils utiles pour ne pas trop se faire enfler.
1/ Eviter de négocier en premier l’objet qu’on souhaite acheter, commencer par faire descendre les prix sur 1 ou plusieurs produits sans intérêt
2/ Lorsque le vendeur annonce un prix (100 bats par exemple), faire une contre offre s’élevant à 10% du prix (10 bats)
3/ Ne jamais augmenter trop vite au point de parfois augmenter ridiculement peu (ex : 100 bats annoncés vs 10 offerts, puis descente du prix à 50 bats, nouvelle offre à 13 bats, etc…)
4/ Evidemment chercher pointilleusement LE défaut (facile sur de la contre façon) à mettre en avant
5/ Si tu comptes acheter 10 exemplaires du même article, demander un rabais si tu en prends 2, puis un nouveau rabais si tu en prends 3, puis un nouveau rabais pour 4, etc… Ne surtout pas annoncer que tu en veux 10 immédiatement.
Malgré tous ces bons tuyaux que j’ai scrupuleusement utilisé avec plus ou moins de succès, il est une chose que je n’ai pas négocié : l’heure que j’ai passé à me faire masser les pieds. Connue pour ses prostituées et ses massages, si j’ai volontairement zappé les ping pong show je ne pouvais pas quitter la Thaïlande sans me payer un « foot massage » dont mes pieds avaient bien besoin après une semaine de marche.
Fauteuils inclinables en cuir, lumière tamisée, musique relaxante, … telle était l’ambiance de la salle dans laquelle 5 masseuses attendaient Tibault, Morgan, Marta, Steven et moi. Impossible de décrire la perfection de ce massage mais je crois que si le Paradis existe, c’est bien à cela qu’il doit ressembler. J’ai passé une heure entre état de conscience (pour profiter au mieux de chaque instant) et sommeil léger (tant il était facile de s’endormir dans de telles circonstances) sans pour autant jamais être sûr de où s’arrêtait la réalité et où commençait le rêve…
En sortant, alors que j’avais l’impression que mes pieds allaient me permettre de m’envoler et que j’étais encore dans un état second, l’un des outils utilisés pendant le massage et que j’avais décidé d’acheter se trouva en vente juste en face de moi sur une étale. Prix annoncé : 65 bats. Je ne suis plus au Paradis mais bien de retour à BKK. Réveil brutal. Je me mets à marchander avec une contre offre à 10 bats…
Demain : Une Porsche, une vache, une patate [5/10]
> Bonus : One Night in Bangkok, by Murray Head
1 commentaire:
Hé mais ton blog est en Français ou en Anglais? Je m'y perds :)
Bon sinon big up d'un fan de France! Et t'as vu, Renault a fini par sortir le 4x4 (je sais j'ai 6 mois de retard) et on n'en a même pas eu un gratos...
@+ et j'espère que la prochaine fois que tu passes par Paris on aura l'occasion de se croiser.
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