vendredi 25 mai 2007

Les photos sont arrivées!

Pour tous ceux qui se sont passionnés pour mon périple en Europe Centrale, n'hésitez pas à allez voir les photos en ligne en cliquant sur "Album de Sushi".
Personnellement, je vous invite à ne pas rater:
- Eric qui se tâche avec un hot-dog (dossier Prague)
- la série de 3 photos de moi devant une sorte de temple (dossier Olomouc)
- le menu tranche de pain + grosse saucisse + moutarde servi lors des matches de foot (dossier Brno)
- la photo de Tristan, Eric et moi éclairés par nos portables la nuit (dossier Vienne)
- Nathalie, Eric et moi perdu au milieu de la Pologne (dossier Cracovie)
- le dormitory de Nathalie et surtout le bordel monstre dans sa chambre (dossier Bratislava)
- les photos du Chain Bridge (dossier Budapest)

dimanche 20 mai 2007

Budapest, Magyar

Jour 20: What's next?
3 semaines, 5 pays, 7 villes, 60 repas, des centaines d'euros et de kilomètres plus tard l'heure est au bilan. Et le bilan de ce voyage est très positif! D'abord parce que j'ai réussi à humer l'atmosphère et l'ambiance qui règne en Europe Centrale, ce qui était mon premier objectif. Ensuite parce que je me suis bien amusé avec Eric et qu'on a dignement fêter la fin de notre scolarité sans nécessairement se baigner dans des piscines d'alcool. Enfin, parce que j'ai réussi à finalement revoir plein de gens que je n'avais pas vu depuis un bail (mon cousin Matthieu à Pragues, Elizabeth et Tristan à Vienne, Nathalie à Bratislava et Cracovie, et surtout Eric sur l'ensemble du voyage) et que je ne pensais pas que cela se goupillerait aussi bien.
La suite des aventures de Sushi ce sera Air France en juin, juillet, août puis Dublin à partir de septembre!
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Bien: l'absence d'embrouilles pendant ce voyage, l'Institut Français (définitivement une bonne adresse), le billet d'avion retour qui m'a coûté 1 HUF (0,04€)
Pas bien: le retard de l'avion au décollage, le type relou à l'enregistrement qui veut pas comprendre que la pauvre petite nénette de l'enregistrement ne sait pas nécessairement pourquoi l'avion est en retard ni quand on pourra décoller, la finale de la Ligue des Champions intégralement ratée




Jour 19: Ratatouille (rat-a-too-ee)
Je ne sais plus qui m'a raconté l'anecdote suivante. Un directeur d'université australien aurait répondu à des étudiants étrangers lors de leur journée d'accueil concernant la qualité de la nourriture locale: "A part pour les Français pour lesquels je ne peux rien, vous devriez apprécier". Ceci illustre assez bien la préoccupation première des Français à l'étranger, et donc la mienne: bien manger!
C'est bien simple mes journées sont plus rythmées par les repas (nombreux) que par les visites (occassionnelles). A Budapest je dois avouer que je me suis fait plaisir côté bouffe grâce à un dîner au Novotel et 2 déjeuners à l'Institut Français. Leurs menus du jours à 1 320 HUF sont un régal. Hier c'était velouté de choux-fleurs et porc au curry avec du riz, aujourd'hui j'ai eu droit à une soupe de concombre glacée en entrée avec un suprême de volailles aux champignons accompagné de pomme de terre. J'ai hâte d'être à demain midi car j'ai bien l'intention de retourner manger à l'Institut Français avant de partir.
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Bien: la soupe de concombre glacée, la saison des amours chez les pigeons (cest sales bêtes m'offrent enfin des scènes marrantes), l'anglais impeccable du clodo dans le parc, Alpha Dog (allez le voir!), la loulouttes à Budapest (mignonnes comme tout), la pub 3bit
Pas bien: les heures de marche, les tickets de métro (il en faut 1 par changement! Heureusement il n'y a que 3 lignes ici), les ricains de l'auberge de jeunesse (je vais en tuer un avant de partir c'est sûr!)




Jour 18: Buda vs Pest
Vous le découvrez peut-être comme moi mais Budapest n'est en réalité pas une ville mais la réunification de 2 villes. Sur la rive gauche du Danube il y a Buda qui est la résidence royale sur laquelle se trouve entre autre le château. Sur la rive droite il y a Pest qui est la capitale administrative du pays. C'est par exemple a Pest que se trouve le Parlement. Voilà pour l'anecdote. Niveau histoire c'est ici que je m'arrête car je n'en connais pas plus. De toutes les facons moi je ne suis venu ni pour Buda ni pour Pest mais pour voir l'un des ponts qui relie les 2 rives.
Quand j'étais encore en prépa j'étais tombé par hasard sur une série de reportages sur Arte sur les ponts bâtis avec des structures en acier. Il était question de probleèmes de portances, de déformations de l'acier sous l'action de la chaleur, etc... C'était passionnant et le geek qui est en moi s'était regalé! Il se trouve que l'un des reportages concernait le Chain Bridge de Budapest et je m'étais promis d'aller le voir un jour. Voilà qui est fait!

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Bien: les bains thermaux même si cela n'est pas aussi exceptionnel que prévu, le menu du jour à l'Institut Francais, le Zold Pardon, Fruzsina et la visite des coulisses du Novotel Budapest Danube, le repas au Novotel offert par Fruzsina
Pas bien: les kilomètres de marche, les américains qui loose a l'auberge de jeunesse, le dénivelé en début de journée, mon contrat d'apprenti rompu un mois avant son terme




Jour 17: Prison Break
Ce matin je me suis enfuis avec soulagement de Bratislava direction Budapest, dernière étape de mon périple. Les jambes se font loudes et les nuits réparatrices sont de plus en plus appréciées. Quand j'arrive à en profiter du moins car à l'Imperio Max, ma 5ème et dernière auberge de jeunesse, il y a une dizaine de nord américains qui font preuve d'un manque de respect à la limite de la carricature que j'étranglerais volontiers.
Ils sont apparemment à l'université, ils n'en foutent pas une de la journée dormant jusque 15-16h, regardent des DVD qu'ils ont déjà vu 1000 fois (Indiana Jones, Pulp Fiction,...), n'attendent que l'occasion d'acheter des "booze", ne parlent rien d'autre qu'américain (et le parle fort), ont leur idée (la bonne bien sur) sur tout et ne comprennent pas que le monde entier ne fonctionne pas comme "back home". Le pire c'est que ces types se sentent tellement en terrain conquis ici qu'ils se permettent de faire énormement de bruit jusque 2h du matin, empêchant tout le monde de dormir. Je crève d'envie d'aller leur faire remarquer tout ça mais ces impérialistes s'auto-suffissent en terme de discussion et n'en valent surtout pas le coup. Peut-être demain quand même. Ou dans une heure s'ils ne se calment pas d'ici la.
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Bien: le Student Agency bus aussi confortable qu'un avion, le coût de mon voyage pour l'instant bien en dessous de mes prévisions, les ramen du resto japonais, Budapest la nuit, le ticket payé dans le métro vu qu'on s'est fait contrôler, la première impression de Budapest
Pas bien: les américains à l'auberge de jeunesse qui n'ont pas compris le concept de "on fait moins de bruit après minuit", les moucherons à Budapest, les billards pourris du Pool Bar, le Lacrosse et l'Aussie Rules qui sont des sports où le cerveau ne sert à rien

Bratislava, Slovenská Republika

Jour 16: Il ne lui manque que les barreaux
Voici LA grosse expérience de ce voyage: la "résidence étudiante" (dit le dormitory) de Nathalie. Certes le loyer mensuel de 45 euros est plutôt attractif mais faire payer plus ce serait du vol. C'est bien simple, la première impression donne envie de s'enfuir aussi sec, alors y habiter...
Pour commencer ce dormitory est situe a quelques centaines de mètres a peine de la plus grosse raffinerie de Bratislava. Niveau odeurs je vous laisse imaginer ce que cela peut donner. Entre la raffinerie et le dormitory, une route, des camions et des putes. Joli paysage.
Le bâtiment? Un bloc de béton évidemment! Les architectes ont tout de même eu la présence d'esprit de l'équiper de fenêtres, pour admirer la vue je suppose. Pour entrer il faut montrer patte blanche. Une gardienne sans sourire ni joie de vivre se charge de vérifier scrupuleusement les cartes. Le hall est d'une sobriété toute communiste (=donne envie de se pendre) et les ascenseurs n'inspirent pas confiance. Je loge au premier donc les marches feront très bien l'affaire dans mon cas.
A l'étage, 2 couloirs: un a droite, un a gauche. De part et d'autre de ces couloirs des portes qui ressemblent a s'y méprendre à des portes de cellules. L'endroit est vaguement propre mais sans vie. J'ouvre une porte et je découvre a quoi ressemblent les chambres-cellules. Il s'agit en fait de "mini-appartements" de 40m² composes de 2 chambres, 6 placards, 1 douche, 1 wc et 1 lavabo dans lesquels s'entassent 6 étudiants à raison de 3 par chambres. Les lits simples (non superposés) font perdre un maximum de place donc côté "espace à vivre" on se croirait dans un sous-marin. Russe le sous-marin, sans aucun doute.
Et la cuisine dans tout ça? 2 plaques, 1 évier,1 frigo, 4 chaises et une table, le tout sur le pallier et à partager avec les 5 autres "apparts" du couloir, soit 36 personnes au total. Pas besoin de préciser que la vaisselle sale anonyme est monnaie courante et que chaque recoin du frigo est utilisé.
Nathalie m'apprend que son dormitory est le 2ème meilleur dans le coin. Je n'ose même pas imaginer à quoi ressemble les autres...
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Bien: Stella qui a fait la vaisselle du dorm' avant de partir, le château de Devin, la performance de Jim Carrey dans "23" (film sympathique mais qui ne restera pas dans les annales), le cheeseburger du McDo
Pas bien: les serveurs des restaurants qui s'obstinent a faire mousser mon coca, le temps d'attente au Slovak Pub




Jour 15: Sushi au pays des Soviet
L'
un des objectifs principaux de mon voyage était d'avoir un aperçu de ce qu'avait pu être / de ce qu'il pouvait rester du communisme. Après être passe par la République Tchèque et la Pologne je pensais avoir déjà eu quelques pistes de réflexion. Maintenant que je suis a Bratislava, je réalise que Prague, Olomouc, Brno et Cracovie n'étaient qu'une mise en bouche et que c'est seulement ici que les choses sérieuses commencent!
Le vieux Bratislava est très joli mais le plus intéressant c'est de monter jusqu'au château (sans grand intérêt en soi) qui surplombe la ville pour réaliser a quel point ce centre historique est un leurre. A peine sorti de ce centre pour touristes on se retrouve nez-à-nez avec des champs de HLM à perte de vue, une raffinerie immense et très active, des vieilles traban et lada qui continuent à parcourir courageusement les rues, une tour toute neuve qui semble pourtant avoir été construite au plus fort du Stalinisme, etc...
Bref, il n'y a pas de doute, je suis bien rentré dans le vif du sujet!
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Bien: le Novymost et son restaurant le UFO, le bureau de la directrice du dormitory avec des meubles d'il y a 30 ans, le centre ville, la soirée karaoke au dormitory
Pas bien: les éoliennes autrichiennes
Vraiment pas bien: le dormitory

mercredi 16 mai 2007

Kraków, Polska

Jour 14: Page blanche

Pour la première fois depuis que je suis parti, je ne sais pas quoi écrire sur ma journée. Désole...
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Bien: le goût de la sauce Pic-Pain qui m est revenu dans la bouche tout à l'heure, le retour en train plus que réussi, l'épisode de K2000 qui a vieilli mais qui rappelle tout de même de bons souvenirs, le pic-nic de ce midi
Pas bien: je hais les touristes, le froid et la pluie, Requiem for a Dream que je m'étais pourtant juré de ne plus jamais regarder



Jour 13: Un hotel pour trois
Depuis que je suis parti mes logements n'ont cessé de s'améliorer. J'étais content du Chili Hostel de Prague mais en comparaison avec le Poet's Corner d'Olomouc ou le Momo Town de Cracovie, il n'était pas terrible. Et je ne parle même pas de la chambre de Brno ou des conditions royales dans lesquelles j'ai été accueilli a Vienne.
Cerise sur le gâteau, le Momo Town était hier rempli par une classe de françaises qui sont parties ce matin à l'aube (en nous le faisant savoir bruyamment d'ailleurs) et qui ont ainsi laissé l'auberge de jeunesse a l'entière disposition de mes 2 compagnons de voyage et moi. Nous avons donc pu regarder tranquillement la cérémonie d'investiture de Nicolas Sarkozy à la téle, confortablement installés dans les banquettes de la cuisine/salle télé.
Je vais essayer d'en profiter pleinement ce soir encore car demain je reprends un train de nuit et si je me base sur ma première expérience, j'ai intérêt à emmagasiner du sommeil...
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Bien: l'investiture de Sarkozy suivie en direct, le resto du soir, les DVD en libre service du Momo Town Hostel
Pas bien: les voyageurs tout bizarres (après Matthew l'Ecossais rencontré a Olomouc, je suis tombé sur Mickael l'Anglais qui parle tout seul de manière plus que flippante)
Inclassable: la visite d'Auschwitz-Birkenau



Jour 12: A ce prix la!
En Pologne on paye avec des zlotys. Le zloty quand on est habitué aux euros, ça fait rigoler. Le zloty ne vaut rien ou presque. 1 zloty c'est plus ou moins 25 centimes d'euros et ici, ils le divisent encore en 100 "centimes" de zloty. Par exemple, 1 twix qui coûterait 1 coûte ici 1,29 zloty (0,30€), le menu Big Mac 12,20 zloty (3€)... Bref, le prix de la nourriture n'est pas très cher ici et avec nos euros on se sent riches alors à ce prix la on se dit qu'on va en profiter méchamment.
C'était sans compter sur le fait qu'Eric et moi avons atteint nos limites de retrait par carte et que nous n'avons donc pas le moindre zloty à dépenser, aussi peu chers soient-ils!
Heureusement Nathalie a pu nous sauver la mise et en retirer un peu mais pas des masses non plus pour d'autres raisons. Les Français que nous sommes se sont donc retrouvés à compter nos quelques zlotys restant (après avoir payé l'hotel et les billets pour la visite d'Auschwitz de demain) avant de choisir notre resto du soir!
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Bien: le château de Wawel, la prononciation marrante de Wawel (ouaouel), la sieste entre 14h et 16h pour récupérer de la non-nuit passée dans le train, les prix en Pologne après Vienne ça fait du bien, le Momo Town Hostel, l'intervention de mon banquier pour débloquer le plafond de retrait de ma Mastercard
Pas bien: la fatigue du matin, la limite de retrait de ma carte, ma clef USB que ne reconnaît pas l'ordi de l'auberge de jeunesse et qui m'empêche donc de transférer quelques photos des maintenant, le début de Good Night and Good Luck que ni Nathalie, ni Eric ni moi n'avons compris

mardi 15 mai 2007

Petrovice (?), Polska

Jour 11: Tu parles d'une nuit

2h37, Petrovice (?). Au milieu de nul part. En Pologne je crois puisque des douaniers viennent à nouveau de vérifier mon passeport. Je vais à Krakow, ce serait cohérent qu'on soit en Pologne.
Y'a encore 10 minutes je trouvais mon train très confortable et j'avais bon espoir de dormir un peu. Nathalie, Eric et moi partagions les 3 lits d'un compartiment. On était presque endormis.
Maintenant je suis seul dans un compartiment, assis, avec 2 petits vieux et un polak qui a l'air plus ou moins normal malgré son cote "faut pas me faire chier". Je m'en sors bien. J'ai évité le gros tatoué tout droit sorti de prison et les chinois pas nets. En plus ils ne fument pas mes petits vieux. Mais ils lisent et la lumière est donc allumeée. Ca va être chaud pour tenter de dormir. Et puis je comprends toujours pas pourquoi on est passé de 2 wagons 2nde à un seul où tout le monde s'entasse. Il doit y avoir une raison mais là tout de suite je la trouve conne (et elle l'est probablement d'ailleurs). C'est déjà le second changement cette nuit et ça commence à bien faire.
Courage, d'ici 3 heures je devrais être a Krakow...
3h38: il s'avère qu'on est pas dans le bon train. J'étais pas sûr de là où allait le précèdent mais la c'est sûr il va pas à Krakow. Ca sent la bonne grosse galère à plein nez...
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Bien: le café viennois, le Prater, le Slovak Pub
Pas bien: le bateau pour Bratislava qui est "broken" et qui est donc remplacé par un bus, la nuit de voyage jusque Krakow, l'anglais des contrôleurs polonais, l'organisation communiste des gares Slovaques (pour acheter un billet il faut aller à un premier guichet pour demander les horaires et à un second pour acheter ledit billet. Consternant...)

dimanche 13 mai 2007

Wien, Österreich

Jour 10: Jurassic Park
J'adore les animaux. Quand j'étais petit je voulais être véterinaire et aujourd'hui que j'ai grandi et que j'ai raté ma vocation première, je suis un fan des documentaires animaliers. Du coup quand il m'a fallu choisir entre les tableaux (le musée d'histoire de l'art) et les animaux (le musée d'histoires naturelles) j'ai hésité moins d'une demi-seconde ajoutant tout de même pour mieux me défendre que je ne possède de toutes les façons pas les "clefs de lectures" pour apprécier les tableaux. Mon oeil ouais...
Une fois à l'intérieur, j'ai pu admirer tout un tas de bestioles empaillées (migales, scorpions, ...) ou vivantes (grenouilles à poison) que je ne souhaiterais pas vraiment rencontrer en face-a-face dans la forêt mais aussi beaucoup d'autres plus sympathiques (lapins, marmottes, oiseaux en tous genres, poissons, félins, ...) ainsi que ... des dinosaures! Je vous rassure, ceux-la n'étaient pas vivants mais ils n'en étaient pas moins impressionnants.
Avant de vous quitter, voici une petite info intéressante sur les requins que j'ai pu apprendre:
"Less dangerous than coconuts
Grossly exaggerated - the shark threat: Sharks kill 6 people per year - falling coconuts kill 150! Not to mention bees, lightning or even car traffic. More than 80% of all shark species have certainly never killed a human - these species are simply too small."

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Bien: le Burger King, l'entretien type école de commerce que Tristan, Eric et moi avons fait passer à Godefroy, les fajitas à Donauinsel (= sur l'ile au bord du Danube)
Pas bien: le BlingBling Hostel de Krakow qui est plein et qui nous oblige à nous rabattre sur le Momotown




Jour 9: Au milieu des vignes
-Einen Salat, bitte.
Voila que je me mets à sortir quelques mots d'allemand moi. Je me prends presque pour un local. Enfin il faut bien dire que je faisais moins le malin il y a 5 minutes quand la fräuluin du self du heuringer m'a demandé ce que je voulais commander.
Bitte? qu'elle nous a dit à Eric et moi. Tristan était retourné à la table chercher son portefeuille qu'il avait oublié. On s'est regardé et on a fait ce qui nous a semble être la seule chose rationnelle en pareil instant: on a paniqué! On a d'abord voulu faire passer le petit vieux de derrière qui, trop poli, a refusé. A coup de grands gestes, on a fait comprendre qu'on savait pas quoi faire. Heureusement Tristan est arrivé à la rescousse et on pu commander de quoi se substanter.
Une fois de retour à la table, on a pu mieux admirer la vue sur Vienne depuis ce heuringer (petit resto typique au milieu des vignes). Tout bonnement superbe. Le temps est idéal en ce début Mai, on se croirait en été. Le moment est parfait pour passer une soirée entre amis de prépa.
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Bien: le squash même si Eric m'a mis 8-0, mon arbre le cyprès dont les caractéristiques me correspondent tout à fait, la campagne dans Vienne
Pas bien: le "self" du heuringer et ses prix complètement opaques




Jour 8: Die Fredermaus
Ca faisait longtemps que je voulais assister à un opéra alors quand Elisabeth me l'a proposé, j'ai tout de suite accepté. A Vienne, en plus, c'est le lieu ideal. Par chance l'opérette* preferée d'Elisabeth (Die Fredermaus, La Chauve-Souris) se jouait au VolksOper. Tristan a deja vu l'opérette en question il y a 3 mois mais veut absolument y retourner. Tant mieux. C'est donc à 4 que l'on se rend au VolksOper. Pour à peine 8€ on se déniche des super places.
Le plus impressionnant à l'opéra, ce sont surtout les musiciens. C'est vraiment beau de les voir s'exécuter. Et je ne vous parle même pas du rendu sonore à vous couper le souffle. De plus, moi qui avait peur d'avoir du mal à comprendre l'histoire, j'ai été ravi de la présence de sur-titre en anglais. Y'a pas, ça aide. Par contre, le gros de l'histoire reste en allemand et j'ai été très frustré pendant le 3ème acte.
Tant pis cette expèrience reste quelque chose de fantastique que je recommande à ceux qui auront la chance d'y aller.
* pour les non-connaisseurs: l'opérette c'est plus accessible et plus drôle que l'opéra, ça tient un peu de la comédie musicale en quelque sorte.
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Bien: la balade en vélo dans Vienne, le château de Schönbrunn et ses jardins probablement encore plus jolis que ceux de Versailles, Google qui me donne mon premier CDI, le petit déjeuner préparé par Elisabeth
Pas bien: mon mal de tête au réveil, le prix des transports qui donnent vraiment envie de faire du vélo, mon allemand inexistant qui ne me permet pas de saisir toutes les subtilités de l'opérette ou quoi que ce soit d'autre dans les rues d'ailleurs



Jour 7: Sisi
Février 2006, soirée Grand Hall à l'ESSEC
Il doit être pas loin de 2h du matin et je suis seul dans le local d'EDS. J'attends Rémi qui "revient". Je ne fais pas parti de l'assoce et je n'ai donc pas les clefs, je suis donc obligé de garder le local jusqu'au retour de Rémi. Dehors, la fête bat son plein et j'ai envie d'y retourner.
Soudain la porte du local s'ouvre et 4 personnes que je ne connais pas rentrent. C'est qui ces boulets? J'en sais rien mais il faut qu'ils dégagent le plancher et fisa. Ils sont bourrés, et pas qu'un peu, ça va compliquer leur extraction. J'essaye de les inciter à partir gentiment. Ils s'installent. Et mer... J'essaye de les faire se lever. Ils se servent un verre. Rien à faire, ils sont trop nombreux, autant faire connaissance. En plus ils ont l'air sympa mine de rien.
Je découvre que 2 d'entre eux sont canadiens, la troisième américaine et la dernière fille est Autrichienne. Elle s'appelle Elisabeth et s'exprime dans un francais impeccable. On continue de discuter, on échange nos mails et Rémi revient enfin. Il était où celui là? Les 4 étrangers sortent du local (20 bonnes minutes après y avoir mis les pieds pour la première fois).
Mai 2007, Vienne
Devinez un peu chez qui je viens de débarquer avec Eric? Elisabeth!
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Bien: l'accueil royal que nous a réservé Elisabeth, le fou rire à la soirée étudiante, les "knocles" d'Elisabeth, les retrouvailles avec Tristan au "Blau Stern", la visite de la ville
Pas bien: le lever à 6h pour prendre le bus jusque Vienne, mon état (pas frais) après seulement 75cl de bière

jeudi 10 mai 2007

Brno, Česká Republika

Jour 6: Une double leçon de réalisme
Nous arrivons a Brno, 2ème ville du pays. Dit comme ça, on est en droit de s'attendre a quelque chose de correct et de toutes les façons Eric et moi ne sommes pas très exigeants. Ce qui nous amené ici c'est uniquement le match de foot du soir qui oppose l'équipe local, le FC Brno, au AC Sparta Praha, le reste c'est du bonus.
Dès la descente du train, on comprend que le bonus on va pouvoir s'asseoir dessus. La ville est moche à souhait. Le réalisme et le pragmatisme communistes sont passés par là.
Il vous faut des logements? Pas de problème, on va prendre une équerre et vous dessiner de beaux blocs de béton. Par contre pour la couleur on n'a que gris mais ça vous va n'est-ce pas?
Et vlan, v'la tes logements mon gars!

Heureusement il nous reste le match. 160 couronnes nous font obtenir 2 places en bas de la tribune honneur. A notre droite un petit contingent d'ultra du Sparta ont fait le déplacement. Ils sont chauds. A notre gauche les "Hooligans Brno". Tout aussi excités. Pour ce qui est des équipes, Brno est en milieu de classement et n'a plus rien a espérer alors que le Sparta a cruellement besoin de points pour espérer finir en tète du classement. Après 90 minutes de jeu c'est finalement un Sparta réaliste qui s'empare des 3 points. Un but en contre et un sur penalty ont suffit pour battre le FC Brno (score final 1-2) et déclencher la rage des supporters locaux.
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Bien: le medovnik (gâteau sur plusieurs couches) au petit déjeuner, les musées gratuits aujourd'hui, le ratio homme/femme qui existe finalement bel et bien, l'office du tourisme de Brno qui nous a bien mâché le boulot, l'arret du match pendant 5 minutes a cause des fumigene
Pas bien: Le prix du train jusque Vienne (5 fois celui du bus, je vous laisse donc imaginer ce qu'on a choisi), mon italien lamentable qui m'a empêché de faire connaissance avec mon voisin au stade, les rots dont nous a gratifié le supporter un rang derrière nous

Olomouc, Česká Republika

Jour 5: 3 pour 1

Pour sortir un peu des sentiers battus (Prague, etc...) nous avons décidé de nous rendre dans l'Est du pays, à Olomouc. Avec un nom pareil nous ne devrions pas rencontrer trop de touristes.
Pendant les 3 heures de train (très correct au passage, un TER à la française), nous rencontrons une jeune fille qui nous confirme d'abord que nous sommes dans le bon train, qui nous demande ensuite de la secourir de l'attaque d'une araignée d'un bon demi centimetre de diamètre qui est en train de prendre d'assaut le flanc nord de son sac et qui surtout nous parle un peu d'Olomouc, ville sur laquelle nous ne savons absolument rien.
Elle: "Do you know what Olomouc is famous for? There are 3 girls for every man"
Grand sourire sur le visage d'Eric. Ça a l'air sympa.
Une fois arrives on déchante très vite. La ville étudiante et l'incroyable ratio homme/femme annonces ne sont pas vraiment au rendez-vous. La gare est glauque, tout est ferme, il n y a pas un chat dans les rues et il se met a pleuvoir. Ça a déjà l'air moins sympa.
On a pris un billet de train pour Brno le lendemain seulement. D'ici là on est coincé ici. Pas le choix: on s'engouffre dans cette ville fantôme...
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Bien: le chien dans le train, l'internet café qui nous annonce "gratis" comme prix pour la connexion, le Poet's Corner, les parties de Scrabble et d'échecs, le repas "tchèque" très bon et pas cher
Pas Bien: Matthew l'écossais, la bière frelatée qu'on s'est senti obliges d'acheter a l'internet café

dimanche 6 mai 2007

Praha, Česká Republika

Jour 4 : Pas un pour rattraper l'autre
Voici déjà 4 jours que nous sommes partis. Nos pieds commencent à nous le faire savoir étant donné les kilomètres que l'on parcourt. Le problème c'est que pour une bonne partie de ces kilomètres, nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous même.
D'habitude excellents niveau orientation, c'est fou ce qu'on est minables depuis 4 jours. C'est bien simple, on n'arrête pas de se paumer depuis que maman Nathalie n'est plus là. A chaque fois qu'on se dit qu'on va aller à tel endroit à l'instinct, on fini systématiquement par ouvrir le plan, généralement assez loin de là où nous voulions nous rendre.
Dernier exemple en date, hier soir après Spiderman 3 (naze naze naze) on a voulu aller prendre un verre dans un bar que nous avions repéré. Sur le plan c'était pas loin. Dans les faits non seulement on ne l'a jamais retrouvé mais on est finalement rentre direct à l'auberge de jeunesse après 30 minutes de marche on ne sait ou dans Prague. Pathétique ...
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Bien : mes 5 strikes en un partie, les fauteuils du Subway, le prix des billets de train, le resto a midi
Pas bien : le chinois qui a fait les poches de l'argentin pendant la nuit a l'auberge de jeunesse, Spiderman 3 qui ne vaut même pas les 99 couronnes qu'il m'a coûté, notre sens de l'orientation a revoir




Jour 3 : Soirée électorale

19h15 : J'arrive à l'Institut Fran
çais de Prague. C'est en plein coeur de la communauté française de la ville qu'Eric et moi avons décidé de venir assister a cette soirée électorale, ma première depuis l'étranger. Le bar de l'institut est déja bien rempli. Je repère 2 fauteuils libres tout devant. J'y vais d un pas affirmé. On est très proches de l'écran certes mais on est mieux installés que la plupart. Ca commence bien.
19h16 : Eric va nous commander 2 cocas pour mieux légitimer notre présence. 40 couronnes (1,5 euro) en tout, c'est raisonnable. En plus Eric trouve la serveuse a son gout. Tout le monde est content.
19h27 : France 2 diffuse des images du 2-8-2. Les militants semblent particulièrement joyeux. Le type derrière nous lache un petit : "Ils sont bien heureux pour des perdants". Effectivement, c'est louche.
19h32 : Les ballons bleus s'agitent du coté de la salle Gaveau et les militants UMP ont l'air confiants. Le suspens reste entier.
19h38 : Le type de derrière m'annonce que les Belges ont déja donne les résultats. On lui demande de ne rien nous dire pour ne pas gâcher la surprise.
19h41 : Tant pis pour la surprise. Les sms de mon père et de mon jumeau sont très clairs sur les résultats de 20h. C'est la fin du suspens pour moi. Je plombe aussi celui d'Eric.
19h48 : Je me retourne. La salle s'est bien remplie. C'est définitif, Eric et moi avons bien les meilleures places de l'assemblée. On a été bons.
19h59 : Je commence à filmer la salle.
20h : Résultats. Pas un bruit dans la salle, ni dans un sens ni dans l'autre. Moi qui voulait de l'ambiance, il n'y en a pas. Sarkozy est quand meme pr
ésident. Largement. Si DSK avait été candidat le combat aurait été autrement plus intéressant. Tant pis pour la gauche.
20h01 : J
'arrête de filmer. Y'a pas de réaction de toutes les facons.
20h06 : Image de DSK déconfit pendant le discours de Royal. La salle rigole.
20h07 : Fin du discours. C'est bizarre, Ségolène Royal semble soulagée d'avoir perdue. Nous aussi au passage.
20h20 : Le type de derrière a été rejoint par 3 copines. Ils sont très aigris par la défaite de leur candidate.
20h23 : "Putain c'est un chant de beaufs" s'exclame mon pote de derrière quand la salle Gaveau chante la Marseillaise. Atterant.
20h32 : Arrivée de Sarkozy salu
ée par une "meuuuuh ... ceeeuuunnard" par mon nouveau copain de derrière. Ses copines sont tout aussi ouvertes d'esprit. La discussion qu'ils entamment me laisse sans voix mais me divertie un peu. Tant mieux parce que pour le reste, la soirée aura vraiment été calme a Prague.
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Bien : l'internet gratuit a l'auberge, la victoire de Sarkozy, l'après midi avec mon cousin en VIE ici, les 15 minutes de jeu dans le kid park, le fou rire du McDo
Pas bien: le clavier QWERTZ, mes pieds qui en ont un peu marre de marcher, R
émi qui répond pas a nos mails



Jour 2 : Le sourire c'est en option

En
"-" j'avais hier mentionné le service (alors simplement jugé "désagréable"). Les nouvelles expériences d'aujourd'hui m'obligent a développer un peu ma pensée.
Le service en République Tchèque n'est pas désagréable, il est catastrophique et scandaleux. Catastrophique parce que les serveurs t'insultent presque quand tu veux commander un verre, à croire que nos devises sentent mauvais. Scandaleux ensuite parce que non content de mal te servir ils ont le culot de t'engueuler si tu ne laisses pas de pourboire. En m
ême temps, vu l'accueil faut nous comprendre...
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Bien : le tram très pratique, l'architecture de la ville, la
"Voie Royale" et le château
Pas bien : les touristes en quantité industrielle, le style des touristes italiens



Jour 1: Maman Nathalie
"Nathalie est prête à être maman", dixit Elodie, une de ses amies. D'ailleurs elle lui a encore dit hier et cela s'est vérifié aujourd'hui.
Nathalie est arrivée a peine 10 minutes après nous au Chili Hotel suivies de près par 3 de ses 5 copines (2 se sont perdues en route) qu'elle materne pour le week end : elle leur fait prendre le train depuis Bratislava, leur donne les clefs des chambres et les récupère pour éviter que ses copines ne les perdent, leur fait découvrir la ville en leur racontant les histoires des monuments, les fait boire, manger... C'est pas vraiment qu'elle y prenne un quelconque plaisir c'est juste que ses copines sont de vrais boulets qu'elle traîne courageusement.
A côté de cela, il y a nous, Eric et moi, qui suivons gentiment, trop fatigués par une nuit quasi blanche pour déranger cet ordre social bien établi sur lequel nous allons nous reposer honteusement pour les visites.
Vas-y maman, on te suit!
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Bien : les prix pas chers, le temps ensoleillé, l'auberge de jeunesse
Pas bien :
le service désagréable dans les bars/restos


mardi 1 mai 2007

BBQ, Saison 3, épisodes 1 & 2

Certains attendent l’ouverture de la chasse, moi c’est la saison des barbecues que j’attends chaque année avec impatience. Bonne nouvelle : je la déclare officiellement OUVERTE !

Comme pour mieux m’assurer du succès de cette saison, j’ai décidé de conserver l’arme qui m’a apportée tant de bonheur ces deux dernières années. Il s’agit d’un barbecue électrique Severin, calibre 37 x 23 cm, à thermostat réglable avec voyant lumineux, corps en plastique, microcontacteur de sécurité et pare-vent amovible: une arme compacte, légère, maniable, efficace et surtout mortelle. Autant dire que la barbaque n’a qu’à bien se tenir !

Pour fêter les retrouvailles avec mon barbecue, pas moins de 2 repas grillades étaient inscrits à mon programme (pas franchement chargé) de ce week-end de 4 jours et comme j’avais traqué il y a 2 jours une offre BOGOF* à 8€ sur 2kg de crevettes cuites chez Auchan, mes premières victimes de la saison étaient toutes désignées. Tendrement grillées, accompagnées de tomates et d’oignons, mais surtout badigeonnées d’une succulente sauce « miel-moutarde », j’ai vraiment eu du mal à pleurer la mort de ces innocentes crevettes.

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*Buy One Get One Free

"Make your partner look good"

Certaines personnes pensent que l’impro c’est facile puisqu’il n’y a pas de texte du tout. Laissez moi vous dire que ceci est totalement faux.

Pour qu’un match ou un spectacle d’impro soit réussi, il n’y a certes pas de texte à connaître par cœur mais néanmoins des règles de base à maîtriser car improviser ce n’est pas faire n’importe quoi !

Improviser c’est avant tout jouer et faire jouer son partenaire. Keith Johnstone (le gourou de mon gourou) résumerait cela en disant : « make your partner look good », ce qui est loin d’être évident. J’en sais quelque chose pour m’essayer à cet exercice passionnant et très drôle depuis octobre avec la troupe des Improvisibles. Je ne sais pas si j’ai un quelconque talent pour cet art, je dirais d’ailleurs assez volontiers que non, mais j’apprends énormément de choses et je m’éclate, ce qui en soi me suffit largement.

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Retrouvez les photos du dernier spectacle des "Improvisibles" ici

Les "Eux"
Si vous n’avez jamais vu d’impro de votre vie je vous conseille d’aller voir les « Eux » en spectacle à Paris. Les Eux c’est une jeune troupe amateur dont je dois être l’un des 5 plus grands fans. J’aime bien aller les voir jouer non seulement parce que je les connais et qu’ils jouent dans des endroits sympas (sur une péniche ou dans un petit théâtre près du canal St Martin) mais aussi et surtout parce qu’ils sont drôles !
Mais plutôt que de me faire confiance, allez plutôt vous en rendre compte par vous même sur leur site où vous trouverez toutes leurs dates et des vidéos pour vous mettre l'eau à la bouche.