dimanche 20 mai 2007

Budapest, Magyar

Jour 20: What's next?
3 semaines, 5 pays, 7 villes, 60 repas, des centaines d'euros et de kilomètres plus tard l'heure est au bilan. Et le bilan de ce voyage est très positif! D'abord parce que j'ai réussi à humer l'atmosphère et l'ambiance qui règne en Europe Centrale, ce qui était mon premier objectif. Ensuite parce que je me suis bien amusé avec Eric et qu'on a dignement fêter la fin de notre scolarité sans nécessairement se baigner dans des piscines d'alcool. Enfin, parce que j'ai réussi à finalement revoir plein de gens que je n'avais pas vu depuis un bail (mon cousin Matthieu à Pragues, Elizabeth et Tristan à Vienne, Nathalie à Bratislava et Cracovie, et surtout Eric sur l'ensemble du voyage) et que je ne pensais pas que cela se goupillerait aussi bien.
La suite des aventures de Sushi ce sera Air France en juin, juillet, août puis Dublin à partir de septembre!
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Bien: l'absence d'embrouilles pendant ce voyage, l'Institut Français (définitivement une bonne adresse), le billet d'avion retour qui m'a coûté 1 HUF (0,04€)
Pas bien: le retard de l'avion au décollage, le type relou à l'enregistrement qui veut pas comprendre que la pauvre petite nénette de l'enregistrement ne sait pas nécessairement pourquoi l'avion est en retard ni quand on pourra décoller, la finale de la Ligue des Champions intégralement ratée




Jour 19: Ratatouille (rat-a-too-ee)
Je ne sais plus qui m'a raconté l'anecdote suivante. Un directeur d'université australien aurait répondu à des étudiants étrangers lors de leur journée d'accueil concernant la qualité de la nourriture locale: "A part pour les Français pour lesquels je ne peux rien, vous devriez apprécier". Ceci illustre assez bien la préoccupation première des Français à l'étranger, et donc la mienne: bien manger!
C'est bien simple mes journées sont plus rythmées par les repas (nombreux) que par les visites (occassionnelles). A Budapest je dois avouer que je me suis fait plaisir côté bouffe grâce à un dîner au Novotel et 2 déjeuners à l'Institut Français. Leurs menus du jours à 1 320 HUF sont un régal. Hier c'était velouté de choux-fleurs et porc au curry avec du riz, aujourd'hui j'ai eu droit à une soupe de concombre glacée en entrée avec un suprême de volailles aux champignons accompagné de pomme de terre. J'ai hâte d'être à demain midi car j'ai bien l'intention de retourner manger à l'Institut Français avant de partir.
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Bien: la soupe de concombre glacée, la saison des amours chez les pigeons (cest sales bêtes m'offrent enfin des scènes marrantes), l'anglais impeccable du clodo dans le parc, Alpha Dog (allez le voir!), la loulouttes à Budapest (mignonnes comme tout), la pub 3bit
Pas bien: les heures de marche, les tickets de métro (il en faut 1 par changement! Heureusement il n'y a que 3 lignes ici), les ricains de l'auberge de jeunesse (je vais en tuer un avant de partir c'est sûr!)




Jour 18: Buda vs Pest
Vous le découvrez peut-être comme moi mais Budapest n'est en réalité pas une ville mais la réunification de 2 villes. Sur la rive gauche du Danube il y a Buda qui est la résidence royale sur laquelle se trouve entre autre le château. Sur la rive droite il y a Pest qui est la capitale administrative du pays. C'est par exemple a Pest que se trouve le Parlement. Voilà pour l'anecdote. Niveau histoire c'est ici que je m'arrête car je n'en connais pas plus. De toutes les facons moi je ne suis venu ni pour Buda ni pour Pest mais pour voir l'un des ponts qui relie les 2 rives.
Quand j'étais encore en prépa j'étais tombé par hasard sur une série de reportages sur Arte sur les ponts bâtis avec des structures en acier. Il était question de probleèmes de portances, de déformations de l'acier sous l'action de la chaleur, etc... C'était passionnant et le geek qui est en moi s'était regalé! Il se trouve que l'un des reportages concernait le Chain Bridge de Budapest et je m'étais promis d'aller le voir un jour. Voilà qui est fait!

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Bien: les bains thermaux même si cela n'est pas aussi exceptionnel que prévu, le menu du jour à l'Institut Francais, le Zold Pardon, Fruzsina et la visite des coulisses du Novotel Budapest Danube, le repas au Novotel offert par Fruzsina
Pas bien: les kilomètres de marche, les américains qui loose a l'auberge de jeunesse, le dénivelé en début de journée, mon contrat d'apprenti rompu un mois avant son terme




Jour 17: Prison Break
Ce matin je me suis enfuis avec soulagement de Bratislava direction Budapest, dernière étape de mon périple. Les jambes se font loudes et les nuits réparatrices sont de plus en plus appréciées. Quand j'arrive à en profiter du moins car à l'Imperio Max, ma 5ème et dernière auberge de jeunesse, il y a une dizaine de nord américains qui font preuve d'un manque de respect à la limite de la carricature que j'étranglerais volontiers.
Ils sont apparemment à l'université, ils n'en foutent pas une de la journée dormant jusque 15-16h, regardent des DVD qu'ils ont déjà vu 1000 fois (Indiana Jones, Pulp Fiction,...), n'attendent que l'occasion d'acheter des "booze", ne parlent rien d'autre qu'américain (et le parle fort), ont leur idée (la bonne bien sur) sur tout et ne comprennent pas que le monde entier ne fonctionne pas comme "back home". Le pire c'est que ces types se sentent tellement en terrain conquis ici qu'ils se permettent de faire énormement de bruit jusque 2h du matin, empêchant tout le monde de dormir. Je crève d'envie d'aller leur faire remarquer tout ça mais ces impérialistes s'auto-suffissent en terme de discussion et n'en valent surtout pas le coup. Peut-être demain quand même. Ou dans une heure s'ils ne se calment pas d'ici la.
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Bien: le Student Agency bus aussi confortable qu'un avion, le coût de mon voyage pour l'instant bien en dessous de mes prévisions, les ramen du resto japonais, Budapest la nuit, le ticket payé dans le métro vu qu'on s'est fait contrôler, la première impression de Budapest
Pas bien: les américains à l'auberge de jeunesse qui n'ont pas compris le concept de "on fait moins de bruit après minuit", les moucherons à Budapest, les billards pourris du Pool Bar, le Lacrosse et l'Aussie Rules qui sont des sports où le cerveau ne sert à rien