dimanche 30 novembre 2008

Un circo para adultos

Es oscuro.  No veo nada. ¿Dónde estoy? No estoy seguro.  Un pequeño rayo de luz ilumina la tres personas en el comedor. Hay una pequeña chica triste sentada en el suelo.  Los padres de la chica triste estan sentados en dos butacas comfortables, leyendo. ¿Y yo, dónde estoy? Un cuerpo sin cabeza pero con un sombrero azul y un paraguas de color (¡qué extraño!) entra en el comedor.  El cuerpo sin cabeza camina hasta la chica triste y le da su sombrero.  Ella mira el sombrero con curiosidad y se atreve a ponerlo(ponerselo, poner se es un verbo reflexivo el "se" que has usado antes va con "atrever se" que también es reflexivo, este es el motivo por el cual lo necesitas 2 veces)sobre su cabeza. De pronto, ¡el mundo de la chica triste se transforma! 

Sus padres se van volando, los muebles se ponen a girar, pequeñas chicas asiáticas vienen y hacen malabarismos con diábolos. Acróbatas caen del cielo, trapecistas saltan por los aires, personas vestidas de colores corren por todas partes del escenario, payasos hacen reir, y durante dos horas más de cien personas hacen las más espectaculares actuaciones (o “performances” en castellano) para hacer sonreir la pequeña chica, ahora feliz. ¡Y funciona! No hay un respiro para la chica feliz, ni para mi, ni para los mil espectadores que descubren de nuevo el placer de ser un niño, gracias al “Cirque du Soleil”.

mercredi 13 août 2008

iPont

[July 13th, St Martin d'Ardèche, France]
The trunk of the Opel Zafira is wide opened. Madalena and I are standing in front of it with the same purpose in mind. Suddenly, without saying a word, we start to look at each other in the eyes. She looks puzzled. Yet I can spot an almost unnoticeable smile on her face.
As the seconds pass her smile grows bigger on her lips but her eyes are still full of surprise and disbelief. What's happening goes far beyond her imagination and she's just realizing this. She's not prepared to deal with this situation. She doesn't want to say anything but it's now obvious that she feels the two of us are thinking about the exact same thing. It's getting embarrassing... as well as funny. We're now widely smiling at each other. Hesitating, she finally mumbles : "wh ... where are the sandwiches, Sully?". I answer: "Didn't you put them in the car?"
- I thought you did...
- ... well ... I think we forgot them...
Turning together to hungry Gerard, even more hungry Carlos and starving Nina only a few feet away we're breaking the news: "Guys... guess what?"

dimanche 8 juin 2008

Un dimanche comme un autre [10/10]

Minuit : Linda, Caro, Ge, Vlad, Jérémie et moi sortons dépités du Sugar Club. On y est resté 15 minutes à tout casser. Qu’est-ce que c’était naze ! Pas d’ambiance, une salle qui ne se prête de toutes les façons pas à en avoir et aucune fille à draguer. Nul de chez nul. C’est fini, je n’essayerai plus de nouveaux clubs soit-disant bien. On va s’en tenir aux fondamentaux qui ont fait leurs preuves. Direction le Café en Seine.

2h : Combien j’ai pris de Gin Tonic ce soir ? Pas beaucoup je crois. J’ai payé la première tournée à Vlad, puis il m’a rendu la pareille, puis Jérémie m’en a payé un … oh… je sais plus vraiment. On s’en fout à vrai dire. Comme d’hab’ la musique est mise trop forte mais on s’amuse bien.

3h30 : Fin de la musique.
La fête est finie. On est en Irlande et ici à 3h30 on ferme boutique. Je me dirige docilement vers la sortie avec les rescapés de la soirée.
4h : Pit stop au Burger King.
1 cheeseburger. On repart.
4h30 : Ge et moi venons de raccompagner Linda.
Ca va la demoiselle est saine et sauve. Mission accomplie. Tiens, il fait quasi jour.
4h50 : On arrive à la maison.
Il fait jour. Je monte me coucher.

8h35 : J’ouvre les yeux.
J’ai plus envie de dormir. Mais il est tôt. Je referme les yeux 5 minutes…
11h20 : Finalement j’ai réussi à dormir. J'ai pas mal aux cheveux ni rien.
J’attrape mon ordi que j’installe sur mes genoux dans mon lit. Je l’allume.
11h23 : mon
ordi est prêt à être utilisé. Qu’il est lent.
12h30 : Bon j’ai suffisamment surfé pour le moment.
Et puis j’ai faim. Je descends. Ge comate encore mais réussi à me passer commande : « one egg and one bread, Soully ». Tom lui est debout depuis un moment. Je vais préparer le petit-déj.
13h : Petit déj sur la terrase.
L’Irlande c’est sympa quand il pleut pas. En même temps, je dis ça mais j'aime bien aussi quand il pleut.
14h : douche, rapide rangement de ma chambre.
J’ai rendez-vous à 15h pour faire un foot France-Portugal. Je sors les "stabilisé". Lors du tournoi la semaine dernière je n’avais que mes baskets et j’accrochais pas. Ce coup-ci je m’équipe pour de vrai.

15h : 6 vs 6.
Il fait lourd mais le terrain est vraiment bon. Je suis content de mon choix de chaussures. Elles accrochent parfaitement sur ce terrain synthétique.
16h : Putain de chaussures !
Elles me font mal. Faut dire que je les ai depuis des années et que j’ai jamais changé les semelles. Il va falloir y penser très très rapidement. Côté score, on est bien devant et notre équipe déroule. Personnellement, je commence à retrouver mes sensations d’avant, de la période où je n’étais pas bon mais quand même pas aussi mauvais qu’aujourd’hui. Plaisant.
16h30 : France 13, Portugal 8. J’espère que c’est un signe pour l’Euro. En parlant d’Euro, y’a Croatie-Autriche qui va pas tarder.

17h : Coup d’envoi du match. Je regarde pas. J’allume même pas la télé. Je m’en fous comme de l’an 40 de ce match. Si c'est pas le Losc j'ai du mal à m'intéresser. Je désherbe ma terrasse. Tout doit être nickel pour le weekend prochain.
17h45 : Mi-temps et fin du désherbage.
Tom a fait a mangé : cotelettes d’agneau et baby potatoes. Nice.
18h : Début de la deuxième mi-temps et début des hostilités gastronomiques.
J’ai hyper faim. On s’est calé dans le salon avec Tom et on regarde l’Autriche prendre le dessus sur les Croates.
18h35 : Croates et Autrichiens nous font un remake de Fort Alamo.
Une vraie attaque défense. Les Croates souffrent mais ne craquent pas pour l’instant.
18h43 : Grosse occasion pour l’Autriche.
18h47 : C’en est fini.
1-0, score final. Je vais skyper avec maman.

19h30 : Fin de mon appel.
Presque le début du second match de la journée. Nina, Antonia et Ge sont en bas, prêts à regarder le match. Je finis deux-trois trucs et je les rejoins.
19h45 : Début d’Allemagne – Pologne.
20h30 : mi-temps.
Je file prendre une douche. On prépare à manger.
22h : L’Allemagne a gagné grâce à 2 buts inscrits par un leur attaquant né … en Pologne !
J’en connais qui doivent l’avoir mauvaise…
22h25 : Nina vient de nous raconter comment elle avait congelé ses poissons rouges quand elle était petite, Ge en a fini avec l’histoire de « 500 » son escargot.
Je commence à raconter comment j’ai accidentellement tué 2 poissons rouges début Octobre.

23h : Fin de la soirée.
Les filles rentrent chez elle. J’ai toujours pas écris mon post du jour. Ce serait dommage de rater mon pari si prêt du but. Je commence la rédaction. J’avais dit que mon article s’appellerai « Le plaisir du jeu » mais je ne trouve pas l’inspiration. J’ai une autre idée…
23h57 : idée publiée et pari tenu! Il était moins une.

samedi 7 juin 2008

Ritmo Latino [9/10]

Le premier janvier dernier comme beaucoup d’entre nous, je prenais mes bonnes résolutions pour la nouvelle année. Au bout de 25 ans d’existence je commence à savoir à quel point il est difficile de tenir ces bonnes résolutions donc j’essaye d’être réaliste au moment de les fixer. Pour 2008 j’ai donc choisi 5 résolutions normalement pas trop impossible à suivre. Presque 6 mois après le début de l’année, l’heure est au bilan.

Sans grande surprise celui-ci est un peu décevant. Si j’ai bien acheté plein de livres que je souhaite lire, ils sont pour l’instant en train de prendre la poussière plus que de permettre à mon cerveau de s’évader ou de se cultiver comme je le souhaitais. Me lever plus tôt pour mieux profiter de mes journées n’a pas spécialement fonctionné non plus, et je ne fais pas de sport tous les jours comme promis. Reste deux résolutions : me remettre à la salsa et parler à nouveau couramment espagnol.

Pour ce qui est de la salsa, je m’y suis enfin remis avec grand plaisir jeudi dernier. Toutes les semaines il y a des cours au Garda Club sur Harrington Street. Ce club est assez original car comme son nom l’indique il appartient à la police (garda = police en Irlande). Il n’y a pas spécialement de policiers à l’intérieur mais je trouve le concept intéressant. Pour une reprise après un an sans pratiquer, le cours de jeudi était correct mais je pense que dès la semaine prochaine il me faudra monter d’un cran. Finalement, je suis moins rouillé que ce que je pensais et une fois que j’aurais retrouvé mon répertoire de passes je pourrais à nouveau m’amuser comme il se doit. En tous cas mes jeudi soirs sont bookés à partir de maintenant.

Pour l’Espagnol, si je n’ai pas encore trop travaillé, tout espoir n’est pas perdu bien au contraire. Entre Dublin (ville cosmopolite), Google (peuplé à 80% de non Irlandais), et mon coloc espagnol qui m’emmène à Barcelone et me ramène sa famille à la maison, le contexte est idéal pour apprendre/rafraîchir une langue étrangère. Je vais commencer par l’Espagnol car mon coloc et une grande partie de mes amis ici sont espagnols, mais l’Italien suivra certainement, et qui sait, le Portugais peut-être aussi.

Demain : Un dimanche comme un autre [10/10]

vendredi 6 juin 2008

Des collines, de l’herbe et des moutons [8/10]

Rentré bien bien bien détendu d’Asie et ravi de mes voyages, j’ai décidé de commencer à découvrir un peu plus cette petite île verte sur laquelle je vis maintenant depuis 9 mois. Dublin je connais, Howth j’ai plus que fait et Belfast ça compte qu’à moitié. Bref il est temps de passer la vitesse supérieure et d’aller tater du mouton, bouffer de l’herbe et gravir des collines : voir l’Irlande, la vraie.

J’ai bien dans les cartons un projet de tour de l’Irlande sur une semaine ou un long week end mais pour ne pas attendre et d’ores et déjà « cocher » quelques endroits je vais me pencher sur les alentours de Dublin. Première étape évidente : les Wiclow Mountains.

A seulement 30 minutes en voiture de chez moi, on peut aller faire de la marche en pleine nature. Quand je dis nature je n’entends pas un pauvre parc au milieu de la ville. Non je vous parle ici de la nature avec un grand « N », Alaskan style : ruisseaux, lacs, sapins, montagnes… tout y est sauf les ours remplacés par des moutons. On peut le regretter en un sens mais on n’a jamais entendu parler d’hommes sauvagement attaqués par des moutons non plus. Pour les plus frileux d’entre nous, c’est un vrai plus.

Et puis, chose suffisamment rare pour être soulignée, lorsque j’ai été marcher dans ces fameuses montagnes de Wiclow, il faisait beau ! On en aurait presque pris des coups de soleil dis-donc. Presque seulement car bien sûr ce n’est pas arrivé, ca reste l’Irlande, faut voir à pas tout confondre. Il y avait quand même largement assez de soleil, et j’étais aussi largement assez fatigué, pour faire une sieste de presque une heure, allongé dans l’herbe, tout en haut de la montagne, avec un paysage à couper le souffle juste en face de mes petits yeux qui se fermaient. J’aime pas trop les siestes (surtout les réveils de sieste) en général mais là, j’en ai bien profité.

En tous cas, les WM c’est fait, c’est coché. Prochaine étape : les Cliffs of Moher, les Aran Islands, Dingle, Galway et le Connemara. Who’s coming ?

Demain : Ritmo Latino [9/10]

jeudi 5 juin 2008

A lifetime of memories [7/10]

I’ve been talking about this trip for months before it happened and I’m going to keep talking about it for many many more now that it’s over. You just cannot forget a trip like this one that has been perfect on every single aspect. The organization was so outstanding that I think Steven could work as a tour operator if he can’t find a job soon, you couldn’t believe the sceneries we’ve seen, the level of entertainment was extremely high and the expenses kept extremely low. But this isn’t what I’m going to remember the longest from this trip. I would have signed for this trip even without all of this. The reason that made me go are the people I was to travel with.

I got to meet some of Steven’s friends among which a very funny Boris who’s been in South-East Asia long enough to know better than to go anywhere without a T-shirt to avoid sun burns, and 2 of my twin’s flatmates: Alexandra and her boyfriend Eric who likes to play guitar in under wears.

I also got introduced to both of my brother’s girlfriends. Raly the tiny Japanese looking and Cambodian speaking French girlfriend of Steven who, impressively enough managed to cope with both Steven and me teasing her 24/7 (area where many have failed) and even to respond in a very witty way. Morgan’s girlfriend Marta is just as fun and full of surprise. Always smiling Bulgarian with a perfect French she made me laugh a lot during these 2 weeks but the best part must have been how she negotiated with Morgan at both airports in Singapore and Colombo on my way back. I can’t say more but these two were great to watch.

This trip was also the one chance for me to take part for awhile into Thibault’s biggest dream: travelling around the world for one year. I’ve been reading his blog and looking at his Picasa album for months. I’ve wanted to find a reason to join him for a little bit of time in his adventure. It’s done. I’m so glad we managed to pull this.

Last but not least, I’ve travelled with 2 of my brothers. Most of you know that I don’t see these 2 much since one lives in Sofia (Morgan), the other one has been in Singapore for more than a year (Steven) and I’m on my green island since September. Not only had it been a long time since the 3 of us were all at once in the same place, but it must have been a few years since we stayed this long (less than 3 weeks) together.

These people are the great team I travelled with. No need to say that they made this trip more special than any of the places we went to did (although… the Perhentian Islands were really amazing and come close…okay, not that close). Tomorrow I won’t talk about this trip anymore in my articles but I know I’ll always remember it.

Tomorrow : Des collines, de l’herbe et des moutons [8/10]

mercredi 4 juin 2008

Putain de racines ! [6/10]

Angkor, fin de la saison sèche au Cambodge, 30° à l’ombre (quand il y en a). Je suis en train de visiter un magnifique temple. L’un de mes préféré même puisqu’à l’inverse de la quasi-totalité des temples khmers re-découverts dans les années 1860, celui-ci a volontairement été laissé peu ou prou dans l’état dans lequel il a été trouvé. Et son état est tout simplement impressionnant. Laissé à l’abandon pendant des siècles en plein milieu de la forêt, vous imaginez bien que Dame Nature en a profité pour reprendre possession des lieux. Des arbres ont poussé entre les murs déplaçant les pierres et supportant aujourd’hui l’édifice. C’est vraiment magnifique à voir.

C’est d’ailleurs ce que je vois depuis un moment et je me régale. Sauf qu’il y a des Japonais partout. C’est un peu gavant. D’autant que j’ai déjà beaucoup marché, qu’il fait chaud et que je commence à être fatigué. Je passe dans une pièce du temple où une ENORME racine sors des murs. Tous les touristes japonais font la queue et se bousculent presque pour prendre une photo devant. Je passe mon chemin. Si tous les Japonais veulent de cette photo alors moi je n’en veux pas. CQFD. Je continue à marcher dans le temple. Plus de murs, plus d’inscriptions sur les murs, un long couloir, enfin je me retrouve dehors à nouveau. Je rejoins Thibault. On continue d’admirer le temple à deux. Au bout de plusieurs minutes, on s’assoit parce qu’on est tous les 2 crevés. Face à nous des nippons (ni mauvais) se bousculent à nouveau pour tous prendre la même photo. « C’est pas mon truc », que je me dis, « vraiment pas mon truc ». On attend.

Steven fini par débouler dehors et sans venir jusqu’à nous me lance « Sully, viens, viens ». Il doit avoir trouvé un truc à ne pas rater. Ca me saoule de me lever mais bon si ça vaut le coup. Je me lève donc (lentement). Thibault demande s’il doit venir aussi. Steven, déjà reparti et apparemment excité par sa découverte, dis que oui. D’un pas décidé, Titi et moi rebroussons chemin pour suivre Steven qui s’est engouffré dans le temple.

Dans le temple, personne. On prend à droite. Il y a un long couloir. Il a dû partir par là. Je reconnais ce couloir, c’est celui que j’ai emprunté tantôt. J’ai dû rater un truc génial. L’excitation commence à monter. Au bout du couloir, on retrouve la lumière et le soleil qui tape, les racines de tout à l’heure et je croise à nouveaux des Japonais, même s’il y a une accalmie de photos. Steven me dit : «Viens avec moi et Morgan on va prendre une photo devant les racines pour les parents» ! C’est là que tout a dérapé.

A cet instant précis, une grande incompréhension m’a envahie (et un poil d’énervement, lié à la fatigue, sans doute). Je me suis alors dit en moi-même « Pourquoi diable mon double voudrait-il de cette photo que tous les Japonais auront dans leur album photo ? Elle est où l’originalité ? C’est pour ça qu’il m’a fait me lever et revenir jusqu’ici ? Il se fout de ma gueule ? ». A lui, j’ai résumé la chose par un « Tu te fous de ma gueule ? » probablement un peu sec, manquant certainement de tact, et faisant assurément mal comprendre la raison de ma question. Bref, il l’a mal pris et me l’a vivement fait savoir sur le champs (on s’embarrasse pas vraiment avec les détails avec mon double). S’en est suivi une discussion dynamique où chacun a défendu son point de vue avec tenacité, un rien de mauvaise foi et assez peu de psychologie d’un côté comme de l’autre. J’avais raison. Lui aussi. Ni lui ni moi n’étions néanmoins prêt à l’admettre. La tension alors créée s’est lentement dissipée et on s’est charrié tout le reste du voyage avec cette histoire de racines.

Toujours est-il que je m’excuse aujourd’hui auprès de mes compagnons de voyage pour avoir été chiant quand je l’ai été pendant ce séjour en Asie. Oh globalement ça n’a pas du être trop souvent mais il y a quand même au moins eu l’épisode des racines à Angkor » (Steven vs Sullivan), la fois sur le marché/ping pong show à Bangkok (Morgan vs Sullivan), « Merci d’être revenu me chercher » à Bangkok (Steven vs Sullivan), et il me semble m’être un poil engastsé avec Morgan et Thibault (séparément) pour une affaire de timing dans la chambre à Bangkok (Morgan vs Sullivan + Thibault vs Sullivan).

Je suis sincèrement désolé les amis d’être un peu binaire par moment et un grand merci à vous tous (Marta, Raly et Boris compris évidemment) pour m’avoir supporté.

Demain : Memories for a lifetime [7/10]

mardi 3 juin 2008

Une Porsche, une vache, une patate [5/10]

Qu’emmenerais-tu, lecteur, si tu devais te rendre sur une île déserte ? Un peu comme dans Survivor (et sa géniale copie française, Koh-Lanta) par exemple où les concurrents n’ont le droit d’emmener qu’un seul objet de leur choix. Ou encore comme dans Lost si, alors que tu es tranquillement dans un avion à 10 000 mètres d’altitude, tu t’écrases sur une île aussi paradisiaque que mystérieuse et effrayante ? Dans une telle situation, quel objet voudrais-tu avoir sur toi ? Un couteau-suisse multifonction ? Un téléphone satellite ? Un briquet ? Pas facile comme choix.

Depuis mon séjour sur les îles Perhentians, je sais enfin ce que mon objet serait : un jeu de carte pour coincher avec les copains. Et encore, sur les Perhentians, on a même pu en acheter un nouveau pour 1€ (peut être moins d’ailleurs). Donc en fait, tu peux même partir les mains dans les poches sur les Perhentians. Plutôt sympa comme île coupée du monde, non ?

OK, je l’admets on n’était pas vraiment coupés du monde sur notre île à la Lost, n’empêche que l’ambiance y était. Très peu de monde, l’ensemble du décor se limite à une plage de 200 mètres à peine sur laquelle on trouve l’essentiel : la guesthouse, le Mama’s bar et le club de plongée. En 10 minutes d’expédition à travers la fôrêts (attention aux serpents !) on se retrouve de l’autre côté de l’île sur une plage à peine plus grande, toujours aussi peu touristique mais qui augmente les possibilités de jeu (lecteur, penses à quand même prendre un freezbee entre les dents si tu décides vraiment de venir les mains dans les poches) et de restauration (plus de barbecue de poissons). Le tout, comme toujours, pour globalement pas un rond.

Tu l’auras compris, les Perhentians c’est LE bon choix pour les vacances entre copains. Et puis, et ce n’est pas rien, tu peux cotoyer des malais, aussi souriants qu’ils sont lents et désorganisés. C’est impressionnant dans les restaurants. Ils t’apportent tout au fur et à mesure au bout de 30-40 min d’attentes (d’où l’utilité de coincher), t’amenant des trucs que tu n’avais pas commandés, en oubliant d’autres que tu avais pourtant commandés, le tout avec le sourire et quelques bonnes blagues et franchement, ça passe. On s’en fiche royalement. Tout ça c’est « bon esprit », tu ressens à fond l’absence totale de stress qui règne sur cette île qui, sur ce point, est vraiment coupée du monde. Ca repose, c’est parfait.

Demain: Putain de racines ! [6/10]

> Bonus: "Une Porsche, une vache, une patate" (a.k.a., "J'aime pas les garçons") de Florence Foresti
> Rappel du plus grand danger sur une île déserte: les chutes de noix de coco!

lundi 2 juin 2008

Atelier de négo [4/10]

Le Cambodge, étape culturelle et gastronomique, à peine quitté, c’est à Bangkok que mon tour operator a décidé de m’emmener. Le gros intérêt de BKK c’est son côté ville débordante de vie et d’énergie, foisonnante, grouillante de monde.

L’un de ses aspects les plus amusants c’est le constant jeu de négociation auquel il faut se livrer. Steven, bien rôdé à l’exercice puisque venant pour la 3ème fois, m’a rapidement confié quelques conseils utiles pour ne pas trop se faire enfler.
1/ Eviter de négocier en premier l’objet qu’on souhaite acheter, commencer par faire descendre les prix sur 1 ou plusieurs produits sans intérêt
2/ Lorsque le vendeur annonce un prix (100 bats par exemple), faire une contre offre s’élevant à 10% du prix (10 bats)
3/ Ne jamais augmenter trop vite au point de parfois augmenter ridiculement peu (ex : 100 bats annoncés vs 10 offerts, puis descente du prix à 50 bats, nouvelle offre à 13 bats, etc…)
4/ Evidemment chercher pointilleusement LE défaut (facile sur de la contre façon) à mettre en avant
5/ Si tu comptes acheter 10 exemplaires du même article, demander un rabais si tu en prends 2, puis un nouveau rabais si tu en prends 3, puis un nouveau rabais pour 4, etc… Ne surtout pas annoncer que tu en veux 10 immédiatement.

Malgré tous ces bons tuyaux que j’ai scrupuleusement utilisé avec plus ou moins de succès, il est une chose que je n’ai pas négocié : l’heure que j’ai passé à me faire masser les pieds. Connue pour ses prostituées et ses massages, si j’ai volontairement zappé les ping pong show je ne pouvais pas quitter la Thaïlande sans me payer un « foot massage » dont mes pieds avaient bien besoin après une semaine de marche.

Fauteuils inclinables en cuir, lumière tamisée, musique relaxante, … telle était l’ambiance de la salle dans laquelle 5 masseuses attendaient Tibault, Morgan, Marta, Steven et moi. Impossible de décrire la perfection de ce massage mais je crois que si le Paradis existe, c’est bien à cela qu’il doit ressembler. J’ai passé une heure entre état de conscience (pour profiter au mieux de chaque instant) et sommeil léger (tant il était facile de s’endormir dans de telles circonstances) sans pour autant jamais être sûr de où s’arrêtait la réalité et où commençait le rêve…

En sortant, alors que j’avais l’impression que mes pieds allaient me permettre de m’envoler et que j’étais encore dans un état second, l’un des outils utilisés pendant le massage et que j’avais décidé d’acheter se trouva en vente juste en face de moi sur une étale. Prix annoncé : 65 bats. Je ne suis plus au Paradis mais bien de retour à BKK. Réveil brutal. Je me mets à marchander avec une contre offre à 10 bats…

Demain : Une Porsche, une vache, une patate [5/10]

> Bonus : One Night in Bangkok, by Murray Head

dimanche 1 juin 2008

Le pays du sourire [3/10]

Ne pas tomber. Surtout ne pas tomber. Bien se tenir, ne pas trop se pencher, faire attention de ne pas glisser.

Pourquoi tant de précautions ? Parce que 2 mètres sous mes pieds se trouvent un bon millier de crocodiles qui ne mangent qu’une fois par semaine et qui ne me lâchent pas des yeux. Si je venais à tomber, je ne donnerais pas cher de mes 61kg de viandes…

Je suis à Siem Reap (Cambodge) dans la ferme de crocodiles de la tante de Raly. Devant moi en file indienne, sur le mince passage au dessus des enclos, Marta, Morgan, Steven, Raly et Thibault, soit la dream team de ce voyage qui a failli ne pas être réunie.

Ca fait plus d’un an que Morgan et moi avions envie d’aller
voir le gros à Singapour. L’anniversaire de #2 et les ponts de Mai additionnés au chômage temporaire de Steven, aux prix cassés de Sri Lankan et au niveau de vie plus qu’abordable en Asie du Sud Est en général nous en donnaient enfin l’occasion. Marta et Raly se joignant avec plaisir au projet, il ne manquait plus que d’ajouter le sucre sur le pop-corn, la sauce sur les pâtes, le Nesquik dans le lait, bref la cerise sur le gâteau : Thibault, le 5ème frangin Scrive.

Quand Thibault, Steven et moi avions évoqué l’idée en secret (pour faire la surprise à Morgan) en février dernier, cela nous avait paru très simple. Thibault, en tour du monde depuis Septembre, devrait être dans la région vers la fin avril. Il n’aurait qu’à faire en sorte d’atterrir un ou deux jours avant Morgan, Marta et moi à Singapour pour se joindre au périple. Il suffisait donc de réserver un billet d’avion. Bête comme chou en somme.

Bête comme chou mais plus subtil qu’il n’y paraît en fait car au moment d’enregistrer son sac de baroudeur à l’aéroport d’Auckland, NZ, le 25 avril, Thibault s’est aperçu qu’il avait acheté un billet pour le 25 mars et que son avion s’était par conséquent fait la malle depuis un bon moment. A l’instar de Steven et de votre serviteur dans de précédentes aventures, notre cher Thibault s’est donc retrouvé « comme un con » à attendre la bagatelle de 40 heures à l’aéropo
rt avant de pouvoir finalement embarquer sur un autre vol et arriver à SingSing seulement quelques heures à peine avant Morgan, suffisamment néanmoins pour garder la surprise intacte.

Maintenant que cette belle équipe est enfin au complet après de long mois d’attente, que nous en sommes à notre 3ème jour de voyage et que surtout, il faut bien l’admettre, la perspective de me faire dévorer par des crocodiles ne m’enchante guère, je me tiens et je fais attention de ne pas glisser tout en arborant un sourire jusqu’au oreilles tant je suis heureux de voyager avec cette équipe.

PS : Sinon en plus des croco, à Siem Reap on peut aussi admirer des Temples à couper le souffle, jetez donc un coup d’œil aux photos


Demain : Atelier de négo [4/10]

> Bonus: Un très bon film sur l'histoire du Cambodge: La Déchirure

samedi 31 mai 2008

Le match du jour : Air France vs Sri Lankan [2/10]

Dans l’avion. Il manque un réacteur et 2 roues mais l’équipage nous assure qu’il n’y a pas de quoi s’inquièter, c’est “normal”. S’ils le disent… »

Voici le texto que j’ai envoyé à mes parents avant de décoller avec Sri Lankan pour un Paris - Colombo - Singapour. Exagéré ? Bien évidemment et heureusement. N’empêche que cela était assez révélateur de l’image que j’avais de cette compagnie qui m’avait vendu un aller-retour Paris-Asie du Sud Est pour seulement 533€ TTC. Ca cachait quelque chose, je me disais. Et à ce prix là, certainement pas quelque chose de bon. Impressions et comparaison non scientifique avec AF de cette compagnie méconnue.

Service à Bord : Egalité
J’entends souvent dire que Singapore Airlines est la meilleur compagnie du monde. Je n’ai jamais essayé.
Mes points de comparaisons sont plutôt RyanAir et Aer Lingus, qui n’ont pas exactement basés leur business plan sur la qualité du service à bord, ainsi qu’Air France, dont le service est en théorie irréprochable. Je dois dire que SL m’a vraiment beaucoup surpris : personnel omniprésent, films récents, jeux en pagaille, repas de qualité (suffisamment rare pour être souligné), etc… Vraiment rien à redire. Il faut avouer aussi que je ne m’attendais à rien de plus que d’arriver à bon port plus ou moins à l’heure et en un seul morceau. Avec des attentes aussi faibles, il est plus facile d’être satisfait. N’empêche que SL n’a rien à envier à AF.
Ah… si… une chose quand même. Pas des moindres : les tenues des hôtesses. Le personnel d’AF est vêtu en Christian Lacroix. C’est classe. Les hôtesses de SL portent pour leur part la robe typique du Sri Lanka. Sur le principe, je dis pourquoi pas. Ca fait couleur locale. OK. Mais à quoi bon faire porter une robe qui découvre les hanches et le ventre de vos hôtesses si ce n’est pas pour embaucher uniquement des mannequins ? Parce que sinon ça donne des hôtesses avec les bourrelets mis en valeurs !

Tarifs : Sri Lankan imbattable !
Tuyauté par mon double basé à SingSing depuis un an et demi et qui connaît bien les bons plans pour voyager à pas cher depuis CDG, j’ai réservé 3 AR Paris-Vacances pour seulement 533€ pièce directement sur le site de SL puisque unvolsvp ne me l’avait même pas proposé. 800 à 900€ avec AF, KLM ou British Airways : voici les meilleurs tarifs que ce moteur de recherche m’avait sorti. Certes il y a une escale à Colombo mais avec une telle différence, on se dit qu’on saura s’en accommoder.

L’escale à Colombo : Ou comment prolonger les vacances, point de bonus pour SL
Une escales c’est généralement pas marrant, surtout quand au retour on sait qu’on va s’en prendre pour 8h dans les dents.
C’est un peu le revers de la médaille des 533€. Du moins c’est ce que je pensais. SL m’a en effet fait découvrir qu’un escale ça peut aussi être une très bonne note pour finir son voyage. Arrivés de Singapour à Colombo, SL nous (Marta, Morgan et moi) a emmené en navette vers un très confortable resort au bord de la mer où 2 grandes chambres doubles, un buffet gargantuesque, un coucher de soleil sur la plage et une rapide balade nous attendait. Le tout sans le moindre supplément. En fouillant un peu, je suis sûr que nous aurions même trouvé une piscine. Quel confort de pouvoir prendre une douche et dormir un peu dans un grand lit au lieu de se faire mal aux fesses sur un simple siège d’aéroport. Une grosse et belle surprise de la part de SL et de Steven, tour operator impeccable de bout en bout.

Verdict :
A qualité de service égale et si vous ne voyagez pas seul, je recommande vivement de tenter l’expérience Sri Lankan et l’escale à Colombo.

Demain : Le pays du sourire [3/10]

> Le site d’Air France
> Le site de Sri Lankan
> 2 bons moteurs de recherche de billets d’avions : www.skyscanner.net et www.unvolsvp.com

vendredi 30 mai 2008

One Slope A Day Keeps The Doctor Away [1/10]

I’m not an easily stressed out person in general but there are a few things I’m … hum … let’s say… tend to “focus on” more than necessary. A good example of this is that I’m never late. It’s usually seen as a quality but from my experience I can tell you that it doesn’t help me this much in most cases. By being too “on time” I naturally tend to end up “in advance”. And being in advance is a waste of time and I even think that being too on time at a meeting is a serious mistake since no one (literally) ever makes it on time to a meeting. Those who are on time simply lose precious minutes of there time waiting. But I can’t help it, I have to be on time. This is simply one of the area of my life I know I’m too “focused on”.

On mid-April I went to Sölden with another 2,400 Google employees for the annual ski trip. No need to say I was delighted to go skiing in Austria with all my friends. No need to say either that skiing isn’t 100% risk free. I was to fly to Asia for an 18 days long trip a week later and since no being in perfect shape for this trip was not an option, I did focus a lot on not getting injured while skiing.

After a careful but rather normal day of ski on Thursday, a did-nothing (quite a safe activity) on Friday I decided to risk it again on the slopes on Saturday with Nina having convinced myself that I was being a bit crazy about this knee injury possibility. So off I went with Nina. We met a few googlers on the ski slopes and after only a couple runs we joined Carlos who began skiing last year. With him we went for another few easy runs on the main blue slope we just did twice already. Since Carlos’pace fitted me (who couldn’t focus on anything else that not falling) perfectly and since Nina enjoyed it too we stayed on this blue slope all morning. After lunch, we didn’t see the point of skiing on another slope and stayed on this blue one all afternoon as well. We probably went down this one slope 15 times during the day.

You might think this wasn’t very adventurous of me. I might agree completely. But I managed to get back to Dublin with all my bones intact and in the correct place (which, in case you didn’t notice, was my main concern of the trip) and have this much fun at night in
Sölden's bars.

Tomorrow: Le match du jour: Air France vs Sri Lankan [2/10]

jeudi 29 mai 2008

Spécial été

Les lecteurs assidus des Echos connaissent bien le concept.  Tous les étés, comme d’autres quotidiens, les Echos nous gratifient d’un ou plusieurs « fils rouge ».  Pour le lancement du dernier Black et Mortimer ou du dernier XIII nous avons le droit tous les jours à une planche de BD.  Parfois c’est aussi une série d’articles sur un thème précis (les grands entrepreneurs ou inventions du siècle, etc…).

De la même manière, je me lance le défi de vous offrir tous les jours pendant les 10 prochains jours, un article sur mes aventures de ces deux derniers mois et demi que j’ai lamentablement failli à partager avec mes lecteurs.  Dix articles donc.  Dix volets. Dix  chances de me rattraper et de repartir sur de bonnes bases.

En attendant demain et le premier volet de mes aventures, voici quelques brèves :
- Kono Pizza c’est fini ! Souvenez-vous de ce piètre moment gastronomique que j’avais vécu à Beauvais.  J’ai à nouveau décollé de Beauvais hier et j’ai remarqué avec plaisir que cette nouveauté débile n’était plus en vente.  Seul problème, le Kono Pizza n’a été remplacé par rien, diminuant ainsi l’offre des restaurants de l’aéroport.
- Deux restaurants qui ne font qu’un : Si vous cherchez une bonne adresse de restaurant sur Paris, réservez donc au Jardin d’en Face ou au Potager du Père Thierry (16 et 33 rue des Trois Frères, Paris IX, 01 53 28 00 75).  Ambiance familiale, carte française et surtout un œuf cocotte foie gras merveilleux.
- Le saviez-vous ? A l’aéroport, même si vous n’avez pas d’objets métalliques dans les poches, le portique de sécurité peut, aléatoirement, se déclencher pour que vous soyez fouillé.
- Que faire à Paris avec 10 Catalans ?  Je reviens à Paris pour un week end fin juin avec 10 Catalans.  Je viens à la pêche aux idées pour savoir où les emmener.  Toutes les propositions sont les bienvenues.
- Une belle fin de saison : Applaudissement pour le Losc et sa belle fin de saison.  Tant pis pour Lens qui évoluera en Ligue 2 l’année prochaine.  J’aurais préféré que ce soit le PSG ou Toulouse.

Demain: One slope a day keeps the doctor away [1/10]

dimanche 16 mars 2008

Groundhog Day

[March 2nd, 2008]

… I’m warm… I can feel it… I don’t want to open my eyes yet… I’m feeling good, let’s enjoy it… I’m stretching my legs while I push my head in the pillow… I hear nothing outside… no wind, no rain… that’s right, I’m not in Dublin, I’m in Tivenys Let’s see what time it is… 9 am… I’m not sleepy anymore.

I silently wake up because Timur and Carlos are still sleeping. I heard Gerard leaving about an hour ago. I go get a shower and then I’ll squeeze the oranges I picked up yesterday on Gerard’s trees. I think I must be the first one up. It’s not just sunny outside, there’s also a fantastic clear blue sky like in Avignon or Marseille. God, what am I doing in Dublin?

10 am. I wanted to go for a walk in the streets of Tivenys but people are waking up now. I’ve seen Madalena already, now Pera and Rut. We start “breakfasting”. The TV is on. It seems to be an habit here. I would turn it off because I found it too noisy and mostly because we all seem to be attracted by it but I doesn’t really bother me either in fact. Takeshi Castle is on. I never heard of it. Apparently I’m the only one. Everyone else seems excited about it. I’m curious now. It’s a Japanese TV show. At first I found it stupid but now that I’m paying more attention it turns out to actually be stupid, in an hilarious way. I can’t stop laughing. Every game is stupider than the previous one. It’s great!

We’re meeting Gerard for lunch but before Pera and Rut are taking us to the water falls. I’m debating whether I should take my sweater. Yes? No? Screw it, it’s Catalunya, it’s going to be T-shirt and nothing else today. Once at the water falls, we take a few pictures and end up laying on the riverside for an hour. Just enjoying the sun. Talking. Trying to avoid the tiny mosquitos that leave huge marks when they bite you. Pera and Rut warned us about it. There isn’t much we can do though but at least we know it exist. It’s just too much a nice day to care anyway. There are great flat little rock on the riverside. They are perfect to do some “ricochets”. Last time I remember doing this I must have been 13. I did this with Morgan and Steven in Charente. 12 years that I haven’t done it! Sh*t. Let’s see if I still know how to bounce rocks on the water. First try: 0 bounce. Directly in the river. Hum… a little bit of practice won’t hurt. Second try: 0 bounce. Sh*t. Third try: 3 bounces. There we go. 5 bounces. 6 bounces. 7 bounces. Who’s your daddy?! ;)

On the way back to the village, Pera takes the very small road that goes in the fruits trees and the fields. It’s amazing. I feel like in these movies that take places in these very small villages in Italy or Spain, where you enjoy living without stress. We arrive at the “Calçotada”. Several tables of about 20 people each are already dressed. All the youngs of the village gathered here. Gerard is by the fire cooking the oignons. We’re heading for the “refreshments” (= beers). It’s 1 pm. The sun is high. I love it. What am I doing in Dublin?

People are handing out bibs. It says a lot about what’s going to happen. Now the food is being brought at the table. Gerard throws a big package of oignons rolled in newspapers in front of me. I open it. There is a lot of food here. Pera shows me how to eat it. Somehow you peel one part, dig the other one in a garlic sauce, put your head back, hold the garlic-sauce-dipped-part above you, open your mouth and eat the oignon. It’s messy and fun. Not so tasty. But messy and fun. More “refreshments” arrive. This time it’s the locally produced wine that we’re drinking. We’re done with the appetizers. It’s time for sausages and beans. And more wine of course. By the way, I think I’m tipsy. It’s so much fun.

Pera is now making me try some local drink. Crema Catalan. It tastes like baby Guinness to me. Not bad. Pretty good actually. Let’s get some more.

After awhile, Gerard and I are going by the river. Madalena’s been taking the sun for about an hour apparently. More people are joining. It’s a pretty place, really. You could stay here all day. You could even swim if the water was less cold. Or you could just swim apparently since Gerard is striping and is ready to jump. He’s in. He says it’s not so cold. My guess: he’s lying big time. Nina’s next. She confirms it’s cold. See? Should I be next or should I be next? Screw it, let’s dive in. Wow, it’s is really cold. I can’t breathe normally. Could I drown if I stay too long? I don’t know but let’s no stay long enough to find out. I’m out. So are Carlos and Madalena who must have been thinking just like me. Ge and Nina are too drunk to notice it’s cold I think. They’re having fun though. What a nice day.

It’s 7pm and we need to be in Sabadell by 9. We’re looking at a 2 hours drive from Tivenys to Sabadell. It’s time to go. Gerard’s parent’s will be waiting for us for dinner.

10pm. We’re in Sabadell. There was some traffic on the road but the drive really didn’t feel long at all. In the Sanz’s appartement it looks like Christmas. There is a huge 12 people square table with loads of plates of food: jamon, tortilla, gambas, Russian salad, cheese, … I’m not sure 12 people is enough to eat all of this but I will be glad to contribute at the effort. The food is delicious. I want to help out but Gerard makes me sit. Men don’t help here. I feel bad about it but I look at it as a “new experience”. The evening finishes after more talking, telling stories and laughing. I’m going to bed. I’m falling asleep… I’m exhausted… I’m feeling good… hopefully tomorrow, I’ll wake up in Tivenys … and I’ll live this day again…

samedi 23 février 2008

La vie au goutte à goutte

"Mercredi 5 décembre, je me décide à consulter mon médecin car depuis quelques temps, je me sens réellement très fatiguée. La visite se déroule normalement: tension, auscultation, stéthoscope, tout semble normal. Je me rassure, bah ! c’est la vie, le boulot, le manque de soleil de cet été (tout le monde en parle), et puis, on ne rajeunit pas… Mais je suis quand même bonne pour un bilan sanguin. O.K. Je le programme pour samedi 8 décembre (matinée de réunion), histoire de ne pas ennuyer les collègues, c’est la fin du trimestre, il n’y a pas que moi qui suis fatiguée...

J’arrive à l’école un peu en retard, toujours fatiguée, je suis un peu en « stand by » mais bon, plus que 2 semaines pour les vacances de Noël, allez titine, secoue-toi, bientôt 15 jours de repos, enfin !

Quand je rentre chez moi vers midi, mon mari m’accueille avec cet air que je lui connais quand il a une mauvaise nouvelle à m’annoncer :
« Le laboratoire à prévenu notre médecin qui vient de m’appeler: tu dois aller aux urgences, tu as sûrement une anémie sérieuse, prépare une petite valise pendant que je cours au labo chercher les résultats. Vite, dépêche-toi ! »
Je m’exécute. Après 31 ans de mariage, on sait quand il faut acquiescer sans discuter. Nous roulons un peu vite sous une pluie battante.


A l’accueil aux urgences :

- Bonjour Madame, c’est pourquoi ?

Je tends les résultats que j’ai lus pendant le trajet mais auxquels je n’ai rien compris. Elle lit…

- Allez vite vous asseoir, Madame, on va tout de suite s’occuper de vous.


Effectivement, très vite, on m’emmène, on m’allonge, on me déshabille, on me colle des patchs et une machine fait des bip… bip…, et on me fait une prise de sang et on me met sous perfusion.
Je trouve qu’ils en font un peu trop…
Plusieurs personnes sont venues m’ausculter : infirmières, médecins, internes, je ne sais pas, je suis seule et je ne reconnais pas les blouses.
- Vous relevez du service Hématologie mais nous n’avons plus de chambre. On va vous transférer dans un autre hôpital en ambulance. On a prévenu votre mari, il vous suit.

Il est 18 h. On m’installe dans une chambre. Re-perfusion, re-auscultation, re-les mêmes questions sur ces petites taches rouges que j’ai sur les jambes.
- Et vous avez encore travaillé ce matin ???

Presque gênée, je réponds que oui.
- On va vous transfuser, Madame, vous n’avez presque plus de globules rouges mais avant, on va vous faire une prise de sang.
Encore ???

M
on mari doit partir. On m’apporte un repas, je regarde un peu la télé et finis par m’endormir. Je dors très mal : deux infirmières viennent me voir très souvent, elles prennent ma tension et leurs mains sont froides. Elles changent les poches de sang, je compte : 4 !!! En tout, j’en recevrai 6 plus des plaquettes.

Le lendemain matin, je rêve d’un bon café… Mon mari arrive, il n’a pas dormi, je le vois. Toc, toc, c’est une infirmière avec un médecin (je reconnais maintenant les médecins car ils ne ferment jamais leur blouse). Il (le médecin) ferme la porte. Son air grave, ce silence, les traits tirés de mon mari, la peur m’envahit.
- Madame, vous avez un problème de moelle osseuse, c’est très grave…
J’entend
s des mots : disfonctionnement, plaquettes, cellules immatures, chimio, greffe, protocole, mais je n’écoute plus. J’ai compris et je pleure…

Pourquoi ? Pourquoi moi ?

J’ai souhaité vous raconter mon histoire parce que j’ai quelque chose à vous demander : C’est une maladie sournoise qui s’installe insidieusement et qui peut toucher tout le monde, des personnes que vous connaissez de près ou de loin ou qui vous sont très chères. Le diagnostic précis est long à établir. Il n’y a pas 1 seul remède mais autant que de malades, chaque organisme réagissant à sa manière qui lui est propre et pour la thérapie, les médecins naviguent à vue.
Alors, pendant tout ce temps, pour nous maintenir en vie, nous avons besoin de cette vie qui est en vous : votre sang, vos globules, vos plaquettes, et aussi de votre moelle osseuse.
Nous sommes encore en janvier, aussi, promettez-moi d’y penser la prochaine fois que vous souhaiterez « Bonne année, Bonne santé »
A vous, je vous dis merci car je n’ai pu remercier ceux, qui, goutte à goutte m’ont donné un peu de ce trésor de vie qui coule maintenant dans mes veines.

Martine Meurice

Les moyens de communication sont nombreux de nos jours, vous connaissez tellement de gens, je vous autorise et même souhaite que vous racontiez mon histoire si vous pensez qu’elle peut mobiliser d’autres personnes à faire des dons. Nous avons tellement besoin de vous.
Nous vous remercions"

> Donner son sang: le site de l'EFS

jeudi 21 février 2008

TV Show at its best

With a few months left before the election of the next president of the USA, the Democrat candidates are fighting more than ever to win the primaries of their party. The young candidate from an ethnic minority is every day less the underdog of this race. The media write and talk about him helping to grow his credibility. The strategies of both camps are smart and complex and it’s a pleasure to watch it from the inside.

My VIP clearance gets me a ticket in all the trips an stops of the candidate during this campaign. I’m in every room where an important decision is taken. I attend every meeting. During the last few weeks I really got to know this candidate better and I now hope to see him elected because I like his program (especially the education part of it), I like his natural authority, I share his principles and values. If I was a voting American, without a doubt, I’d want Matt Santos for president!

The situation I’ve just described and which very closely look like today’s US presidential campaign took place 2 years ago during the seventh and last season of “The West Wing”. After watching this show in a condensed 2 years, I only have ten episodes or so left before watching the very last episode of what has already become my favourite TV show. After every 40 minutes episode I’m watching I’m feeling depressed because I know I’m now one episode closer to the end of what TV has broadcast best.

When you’re competing with shows like Prison Break, 24, Desperate Housewives, The Shield or Lost (that I all intensively watch), you don’t become number one without a good reason. What puts this particular show on top of the list is a perfect combination of witty and quick minded humor, outstanding scripts, talented cast, amazing acting and exceptional characters associated to the intriguing world of politics, all of this brought inside of the White House. Add to this that the topics discussed in this show are all up to date topics and you get the best possible insight you could dream of the political world. And if you’re only watching to have a good laugh, you’ll like it just as much.